Actualités sur les sectes en avril 2009

(*) Articles et documents qui, compte tenu de leur taille, ne sont pas ci-dessous, mais sur une page particulière ou sur le web

USA: une mère plaide coupable du meurtre de son enfant, sauf s'il ressuscite Source : AFP [texte intégral ]

Un juge de la cour d'appel de l'Etat américain du Maryland (est) a accepté qu'une mère plaide coupable d'avoir laissé son bébé mourir de faim sauf si celui-ci ressuscitait, a-t-on appris mardi auprès de l'avocat de cette jeune femme âgée de 22 ans. Ria Ramkissoon a été accusée avec quatre autres membres d'une secte d'avoir affamé son fils de 1 an, Javon, en 2007. Selon l'accusation, la directrice de la secte qui se fait appeler "Reine Antoinette" a ordonné à la jeune femme de ne plus nourrir son bébé parce qu'il n'avait pas dit "Amen" au petit-déjeuner. Lors d'une audience lundi à Baltimore, le juge Timothy Doory a accepté la procédure de plaider-coupable de Mme Ramkissoon comprenant l'étrange clause de résurrection. Si Javon "ressuscitait comme vous en exprimez toujours l'espoir, vous pourrez abandonner cette procédure et les charges pesant contre vous seront également abandonnées", a assuré M. Doory à la jeune mère. Grâce à cette idée de son avocat, Mme Ramkissoon qui a été "endoctrinée" et a accepté de témoigner contre les membres de la secte, va pouvoir "sortir de prison, suivre un traitement et reprendre sa vie", a expliqué à l'AFP son avocat Steven Silverman. "C'est triste et c'est fou", a-t-il reconnu, mais "si nous avions été jusqu'au procès, sa seule défense aurait été mon fils va ressusciter donc je ne suis pas coupable". "Vous, moi, tout le monde sait que ce n'est pas possible, mais elle a subi un lavage de cerveau par une secte et elle continue d'y croire", a-t-il précisé, affirmant qu'à sa connaissance, il s'agissait d'une première du genre.

, il apparaît, selon nos informations que l'UNADFI, si ce n'est pas le parquet lui-même saisirait la cour de cassation. Dans ces conditions le non lieu dont bénéficiait une vingtaine de scientologues impliqués dans cette procédure n'est plus définitif encore que la Cour de Cassation puisse confirmer ou infirmer la décision de l'Appel en partie.

Elle pourrait, par exemple tout en admettant la validité de la constitution de partie civile, confirmer le non lieu pour défaut d'élément à charge où à l'inverse renvoyer les prévenus devant le tribunal.

La chaîne, diffusera dans le cadre de l'émission présentée par Karl Zero, un reportage intitulé dans l'enfer des Béatitudes.

Propagande scientologue antipsychiatrique auprès des médecins généralistes dans les Bouches-du-Rhône source

Le président du sera interviewé dans un reportage consacré à ce sujet aux infos régionales de FR3 le 02 avril dans son édition de 19h50 . Un anti psychiatrie du Comité des citoyens pour les Droits de l'Homme (Scientologie) a été envoyé aux médecins généralistes des Bouches-du-Rhône mais il n'a apparemment pas été envoyé aux psychiatres de ce département. Apparemment la Scientologie tente d'isoler les psychiatres. La version française donne quelques arguments en français, mais elle les appuie par le témoignage de professeurs, de médecins, de physiciens, Etc. parlant américain Donc, ils mettent en avant l'argument d'autorité plus qu'autre chose - -.Notons que la presque similitude du titre du Comité des citoyens pour les Droits de l'Homme ( ) peut provoquer une confusion avec ou laisser penser qu'il y a une parenté entre les 2 organismes D'autre part, vous trouverez laissant envisager une possible instrumentalisation de députés par le . [] .On nous signale par ailleurs que ce DVD aurait aussi été diffusé dans la région de Nantes dans les mêmes conditions.

Le pape ordonne une enquête chez les Légionnaires du Christ. Source et AFP

Selon le quotidien le Monde et l'AFP, le pape ordonne une enquête dans la congrégation des Légionnaires du Christ - fondée en 1941 au mexique, diligenté dans les écoles et les séminaires au sujet des scandales de mœurs impliquant son fondateur Marcia Marrcel décédé en 2008 à l'âge de 87 ans. Selon les Légionnaires du Christ cette visite apostolique relative aux actuelles vicissitudes en relation avec les graves faits de la vie de notre père fondateur serait une manière pour l'Église d'offrir un appui extérieur pour résoudre une situation difficile. En effet depuis plusieurs années les légionnaires font face à des accusations multiples d'abus sexuels sur mineurs qui leurs étaient confiés. La moralité de son fondateur, aujourd'hui décédé , a elle aussi était mise en cause. Selon Le Monde : En février, les responsables des Légionnaires du Christ ont dû admettre que leur fondateur charismatique, vénéré comme un saint, avait eu une fille, révélant un mode de vie incompatible avec son sacerdoce. Déjà, en mai 2006, le père Maciel avait été relevé de tout ministère public et invité par l'instance vaticane de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l'aval de Benoît XVI, à "se retirer et à mener une vie discrète de prière et de pénitence". Cette sanction faisait suite à une enquête interne ouverte après des accusations de pédophilie contre le prêtre, soupçonné d'avoir abusé de séminaristes durant les années 1940 à 1960. Ces accusations ont alimenté les soupçons d'endoctrinement de jeunes garçons et de dérives sectaires. Bénéficiant d'un soutient sans faille de la part de Jean Paul II, les Légionnaires sont aujourd'hui considérés comme le bras armé de l'Église en matière d'évangélisation mondiale. Il s'agit d'une congrégation au moins aussi influente que l'OPUS DEI. Son engagement dans la formation intellectuelle des élites catholiques est bien connue notamment par son rôle important au sein de l'ATHENAEUM PONTIFICIUM REGINA APOSTOLORUM, dont le recteur est un membre éminent des Légionnaires du Christ. Des intellectuels catholiques très engagés participent ou ont participé aux travaux de cet institut de renommée internationale sous la houlette des légionnaires, parmi lesquels pour le sujet qui nous intéresse ici on ne s'étonnera pas de retrouver le non moins fameux () - avocat spécialisé en matière de droit de la propriété intellectuelle et historien à ses heures - cofondateur du. On ne s'étonnera pas non plus que Massimo Introvigne de ces rumeurs honteuses. Curieusement la ligne de défense est ici la même au sujet des sectes, à l'en croire il y a plus de rumeurs que de faits avérés les concernant jusqu'au jour ou certaines de ces rumeurs ont une facheuse tendance à se matérialiser en faits avérés !

C'est en tout cas ce que nous rapporte le , non sans inquiétudes : Des représentants de l’Eglise de scientologie ont achevé mercredi une tournée au Togo. Il se sont rendus en zone rurale pour des contacts avec la population et des représentants des ONG, des églises et des écoles. Les scientologues ont assuré la promotion des valeurs défendues par Ron Hubbard (photo), le fondateur de cette congrégation. L’Eglise de scientologie pose problème. Très populaire aux Etats-Unis, où elle a été fondée, elle est considérée comme une secte par plusieurs pays, dont la France et sous étroite surveillance. D’autres assurent que derrière la vitrine du religieux se cache une activité commerciale très lucrative. L’un des représentants les plus connus de cette Eglise est l’acteur américain Tom Cruise. Régulièrement, la Scientologie, missionne au quatre coins du monde des afin de faire connaître la bonne parole, sous un vernis humanitaire, il s'agit d'abord ici pour la Scientologie de se donner une image flateuse sur un plan international. C'est qu'il est bien évident par ailleurs que le Togolais moyen, où l'écrasante majorité des africains n'auraient pas les moyens de progresser sur SIC par trop onéreux.

Fatima Viergas, directrice de l'institut national des affaires religieuse a déclaré à l'AFP que son pays était quotidiennement confrontée à des cas d'abus sur des enfants accusés de sorcellerie. Selon les média d'état certaines sectes pratiquant des sacrifices humains s'en prendrait aussi au enfants accusé d'être des sorciers. La psychose les accusations portées sur le même thème contre des femmes - est un phénomène préoccupant en Afrique, ainsi qu'en témoigne, l'association (Citant le cas du Congo à Kinshasa) ou encore et . est des plus interessant quoique qu'à mon sens, l'auteur ne percoive pas les risques inhérents aux rituels d'exorcisme qui ne semblent par ailleurs être aussi annodins qu'il les décrit. Il en est même suffisament conscient pour préciser dans son article : " j’ai pu l’observer personnellement, certaines Églises prennent en charge jusqu’à une centaine d’enfants par semaine. La période de réclusion, pendant laquelle ces enfants vivent le plus souvent dans des conditions plutôt lamentables en termes de nourriture et d’hygiène, peut s’étaler de quelques jours à plusieurs semaines, voire des mois, en fonction de la gravité des cas en question. Au cours de leur réclusion les enfants sont soumis à une période de jeûne et de purification rituelle. L’administration généreuse de laxatifs et de vomitifs vise à nettoyer les corps des enfants-sorciers de la viande des victimes qu’ils sont censés avoir mangées. Des morceaux de viande ou d’os non digérés ainsi que des objets de toutes sortes, trouvés dans les vomissures et les selles, seront utilisés pour corroborer leur confession publique devant l’assemblée des membres de l’Église". Ce qu'il ne réalise pas au delà de l'interêt ethnographique et anthropologique de son sujet, c'est que les pasteurs qui valident cette croyance ont un effet criminogènes sur leurs ouailles puisqu'en légitimant ainsi leurs craintes de l'enfant sorcier de leur autorité morale ils le font tout autant des mauvais traitements supposés chasser le démon, infligés par ces adultes à leurs enfants. Autrement dit quand le pasteur se pervertie alors ses brebies n'en deviennent que d'autant plus galeuses et y voir là une médiation positive destinée à réintégrer ses enfants dans leur environnement relève au mieux d'une vue de l'esprit. In fine ce sont donc bien les pasteurs déviants qui fabriquent désormais à la chaîne ces enfants sorciers tout comme en d'autres temps l'inquisiteur façonnait sa sorcière. Ces enfants sont donc particulièrement vulnérables aux exactions de sectes ""évangéliques"" ou ""Pentecotistes"", en progression constante sur le continent et qui se font fortes de les désenvôuter ... Le rituel ne se résume pas simplement dans la prière ou à l'aspersion d'eau bénite façon Exorciste mais à des mauvais traitements - ou d'autres tortures - infligés sans discontinuer au possédé jusqu'à ce que le démon condescende à sortir de ce corps, le "pasteur" couvrant ou incitant mêmes, dans les cas les plus extrêmes les sévices sur l'enfant par sa propre famille. des cas similaires ont été rapportés en Grande-Bretagne. Si comme l'indique le site, les cas de mauvais traitements pouvant aller jusqu'au décès, ou bien encore la disparition à l'étranger de ces enfants ou de véritable lynchage dans leurs pays d'origine, semblent établis il n'en va pas de même pour l'accusation de meurtres rituels. Pour enrayer ce phénomène on peut aider les associations qui sur place viennent en aide à ces enfants dont celle-ci

Selon les statistiques officielles, 55 % de la population est catholique et 25 % se réfère à des croyances traditionnelles. Pourtant, la réalité pourrait bien être tout autre. En effet, de nombreux Angolais se tournent maintenant vers les Témoins de Jéhovah, les églises évangéliques et pentecôtistes. Parmi ces « églises évangéliques », l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu (UCKG), « bien implantée dans cette ancienne colonie portugaise avec plus de 200 églises arborant fièrement une colombe blanche avec un coeur rouge » [emblème de la secte]. Une autre église, l’Eglise de notre Seigneur Jésus Christ dans le Monde, connue sous le nom de Tocoistes, dépense 3,5 millions de dollars pour construire l’une des plus grandes églises d’Afrique pouvant contenir 30.000 fidèles. Des croyances plus locales apparaissent également, dont des sectes « qui pratiquent des sacrifices humains et s’en prennent aux enfants ». Ainsi, l’année dernière à Luanda, 40 jeunes, parmi lesquels des bébés, ont été retrouvés retenus dans des locaux de « l’Eglise évangélique des guérisons traditionnelles », contraints de jeûner pendant 15 jours. Certains ont même été brûlés sur les bras. Fatima Viegas, directrice de l’Institut National des Affaires Religieuses, explique que ces églises semblent fournir des solutions à tous les problèmes, alors qu’elles ne font qu’exploiter les adeptes. Une religieuse, Soeur Amelia Carreira, qui travaille dans un centre pour enfants à Viana près de Luanda, estime que seule l’éducation peut permettre de se rendre compte « des valeurs négatives véhiculées par ces églises ». (Source : AFP, 18.03.2009)

Envoyez les violons ou le fameux film de CREVECOEUR interdit de conférence.

( & )... Où comment l'on présente un parfait délinquant au demeurant antisémite et complétement délirant comme une pauvre victime. Pour la réalité de Hamer et aux cadavres qui parsèment sa route on se reportera qui sont sans ambiguïtés sur les raisons pour lesquels il fut condamné.
Encore une fois on soulignera que s'est émue que ce pensum et son auteur Crevecoeur soit considéré comme persona non grata dans plusieurs municipalités françaises, on pourrait en rire si la réalité n'était pas aussi sordide.

«Les deux tiers de l'humanité vont être sacrifiés. Nous sommes rendus là. Tous les éléments du monde entier convergent vers cette fin-là», annonce le chef de la Mission de l'Esprit-Saint. Gilles Francœur, qui refusait d'accorder des entrevues depuis nombre d'années, a accepté de rencontrer RueFrontenac.com dans sa résidence de Saint-Paul de Joliette. Campé dans son fauteuil fleuri, son fils Emmanuel assis à sa droite, le leader de la Mission discute de l'apocalypse avec détachement». De biens beaux délires apocalyptiques en direct de la belle province sur fond de galimatia eugéniste ainsi que nous l'apprend Rue Frontenanc : «Les membres de la Mission de l'Esprit-Saint pratiquent l'eugénisme, une science qui, selon eux, permettrait de mettre au monde des «enfants de Dieu». «Il y a la conception physique via la semence de l'homme et le récipiendaire qu'est la femme, puis il y a la conception spirituelle. La femme peut transmettre ses attributs spirituels à l'enfant qu'elle porte», explique Gilles Francœur. La femme enceinte est contrainte de respecter toutes sortes de règles pour s'assurer que d'éventuelles pensées négatives ne corromprontnt pas l'enfant à naître. Pour cette raison, les membres de la Mission ne doivent pas avoir trop de contacts avec la société et sont encouragés à se marier et à enfanter à l'adolescence.» Bref encore l'un de ces innocents Nouveau Mouvement Religieux dont nos amis sociologues relativistes nous expliquent qu'il n'y a pas lieux à inquiétudes ... [Lire l'intégralité de l'article sur Rue Frontenac]

On lira avec interêt la réaction à cet article de l'ex adepte qui est, on s'en doute, à des années lumières de ces sophismes relativisant :

«Paris est une terre de chasse idéale pour les mouvements sectaires : comme dans toutes les grandes villes, beaucoup de personnes sont seules… et donc vulnérables. Le 15 ème ne fait malheureusement pas figure d’exception. Un mouvement décrit comme dangereux par des rapports inter-ministériels et par les associations d’aide aux victimes y a élu domicile et y entreprend un inquiétant travail de prosélytisme.» [Lire la suite de ce billet sur le blog de Philippe Mouricou]

S'il n'y avait que le XV ^e pour ma part résident dans le XVII ^e arrondissement j'ai toujours constaté que du côté de la mairie d'arrondissement il semblait surtout urgent de ne pas faire de vagues au sujet de l'implantation du Celebrity Center dans la rue Legendre et cela, alors même que la population du quartier est visiblement excédée par le prosélytisme de la Scientologie...

«Une cinquantaine d'exposants a demandé des explications aux organisateurs de la foire. Une bise légère enveloppe l'allée, dehors à la foire de Nantes. Odeurs de frites, d'andouillettes, de saucisses, de kebabs. On peut très bien passer à côté du stand de la librairie sans le voir. Le stand affiche « Dianétique », du titre du livre fondateur de la scientologie, écrit par Ron Hubbard (1911-1986). C'est le seul livre vendu par la librairie angevine Scientologie espace liberté (SEL), présente pour la première fois à Nantes.» [ Lire la suite de l'article sur le site de Presse Ocean.fr ]. La présidente de l'ADFI nante devrait être interviewée ce jour (Lundi 6 avril) dans l'édition régionale du journal de FR3 dans la soirée. On soulignera ici que la SEL parisienne est l'une des deux personnes morales scientologues à être renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris pour escroquerie voila un élément qui devrait faire réfléchir les organisateurs de ce type de manifestation.

«Le pasteur pentecôtiste Marcel Kouamenan, fondateur du Ministère de l'Evangile, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour abus de confiance et abus de faiblesse. Le pasteur d'origine ivoirienne, Marcel Kouamenan, 35 ans, a été interpellé en fin de semaine avec huit autres membres du Ministère de l'Evangile, dont sa femme...» []

Lutte contre les sectes, commentaires sur les orientations de la Miviludes dans le Monde.

Le Monde consacre un papier à la MIVILUDES et aux orientations de son président Georges Fenech qui selon Stéphanie Le Bars « continuent de susciter des inquiétudes ». Évoquant des arbitrages en cours à Matignon le quotidien du soir rapporte que tant au Ministère de la Justice que de celui de l'Intérieur, on ne serait pas favorable à la création de GIR spécialisés dans le domaine de la lutte contre les dérives sectaires. Ce qui est bien dommage dans la mesure où cette structure peut s'avérer plus efficace sur le plan de l'enquête ainsi qu'en témoigne une affaire toute récente. Au ministère de l'intérieur on se montrerait hostile à la création d'un référentiel (alors même que le premier ministre avait souhaité une mise à jour de la liste des sectes) des mouvements sur lesquels la Miviludes est consultée lui préférant une indexation purement pénale des mouvements poursuivis et condamnés. On soulignera avec le président de la MIVILUDES que la dérive sectaire ne peut se réduire « aux enquêtes pénales » et que la Miviludes reçoit des « témoignages de familles dévastées (dans lesquelles des membres ont été victimes d'emprise sectaire), sans pour autant qu'il y ait de plainte en justice » qu'enfin que dans un tel un tel schéma, la condamnation effective est supposée, en effet, l'autorité publique ne peut raisonnablement s'exprimer sur des affaires en cours au risque de mettre en cause la présomption d'innocence, excluant de fait toute valeur préventive à ce référentiel exclusivement pénal qui aurait tout au plus la valeur d'un tableau de chasse. Ce qui est est en contradiction, avec la mission de la MIVILUDES énoncée dans son décret : «informer le public sur les risques, et le cas échéant les dangers, auxquels les dérives sectaires l'exposent et de faciliter la mise en œuvre d'actions d'aide aux victimes de ces dérives ; » Or ainsi que le souligne Georges Fenech le propos essentiel est de « prévenir le public » des risques auxquels l'expose telle ou telle organisation de part ses pratiques, au demeurant ces mouvements bénéficieraient d'un droit de réponse auprès de la MIVILUDES.

Toujours au registre des critiques on retrouve, l'anthropologue Nathalie Lucas qui n'a de cesse que de dénoncer la MIVILUDES, depuis que son conseil d'orientation s'est opposé au financement de sa recherche sur les sectes guérisseuses aux Antilles provoquant ainsi son départ. Elle stigmatise « ce procédé » qui n'existe « qu'en France. » où l' « on s'autorise sur les « sectes » ce que l'on s'interdit pour d'autres organisations », s'interdisant donc aujourd'hui ce qu'elle s'autorisait hier quand elle participait aux travaux de la mission. Il est en effet difficilement soutenable d'affirmer que l'on pourrait travailler sérieusement sur le sujet de la prévention des dérives sectaires sans jamais nommer les sectes. Quand au président de la Fédération Protestante de France, Claude Baty, autre opposant au référentiel préconisé par la MIVILUDES et qui lui, dénonce « un tribunal d'exception » SIC il a demandé à être reçu par le premier Ministre pour lui faire part de ses « inquiétudes ». Ce qui est patent ici c'est qu'au lieu de s'interroger sur l'origine de cette poussée de fièvre – des pasteurs déviants dans la mouvance évangélique – on préfère ici s'en prendre au thermomètre ...

«Depuis l'interdiction de la mise en vente d'oeuvres d'arts réalisées en prison par Roch Thériault, un seul tableau du célèbre meurtrier demeure disponible pour les amateurs de cette forme d'art. Il y a un an, La Presse Canadienne révélait que plusieurs oeuvres de Thériault, y compris des peintures et des poèmes, se sont retrouvées sur le site Internet américain MurderAuction.com. Ce site présente des criminels comme des célébrités et offre aux collectionneurs la possibilité d'acquérir des souvenirs de toute sorte allant de rognures d'ongles à des toiles encadrées.» [Lire la suite de l'article sur le site de Canoë]

Afin de donner corps à l'illusion d'une activité culturelle dans ses locaux, le Celebrity Center de l'Église Scientologie et sa célèbre troupe d'amateurs donnent désormais des représentations théâtrales . Des cartons d'invitations sur papiers glacés sont ainsi expédiées aux habitants du quartier qui la déclinent ... On admirera le choix de la pièce : « Le médecin malgré lui » de Molière et ceci pour une organisation qui est régulièrement soupçonnée d'exercice illégal de la médecine (voir la thèse de droit pénal d'Arnaud Palisson). Voilà qui ne manque décidément pas de sel et ne doutons pas que faute du clystère la mise en scène scientologue aura fait le meilleur usage possible de son principal accessoire, l'Electromètre. Si le prochain programme, n'a pas encore été communiqué, la critique unanime ne peut que leur recommander une adaptation nécessairement kafkaïenne du Procès puis de la Colonie Pénitentiaire du même auteur.

Le mouvement raëlien qui n'a jamais connu pléthore d'effectif quoiqu'il en dise par ailleurs puisqu'il prétend encore à près de 80.000 adeptes alors qu'ils ne sont certainement pas plus de 3000 dans le monde voit son encadrement se désagréger rapidement avec des démissions de plus en plus fréquentes de guides de haut rang. Le mouvement s'était amorcé au Canada, lorsqu'ils étaient devenus évident que l'opération Clonaid relevait du mensonge. Si l'on pouvait leur mentir sur ce sujet essentiel alors le messager qui avait soutenu Brigitte Boisselier et son imposture devenait lui-même des plus douteux. C'est par exemple ce qu'en ont déduit aussi bien Roland D. que Jean-Denis S.C., ou encore Claire Labrie. Claude Vorilhon, trouvant certainement le climat canadien trop tendu - certains de ses anciens adeptes voulant récupérer les sommes investies depuis des années dans le mouvement raëlien, a définitivement quitté le Québec alors même qu'il en avait acquis la nationalité canadiennje. Faute de pouvoir s'établir en Suisse il passerait aujourd'hui l'essentiel de son temps à Végas. Encore plus récemment c'est le numéro 2 du mouvement Gérard Jeandupeux qui démissionnait et c'est aujourd'hui au tour de Marcel Terrusse, lui aussi guide évêque qui claque la porte. Cette information a été communiquée sur le groupes Usenet alt.religion.raelian par un contributeur qui est particulièrement bien informé. Cette dernière défection est d'autant plus intéressante que Terrusse est l'un des raëliens historiques, animé de la foi du charbonnier il avait jusqu'ici avalé toutes les couleuvres de son prophète bien aimé. Il faut donc que la situation en interne se soit particulièrement dégradée pour que Marcel Terusse saute ainsi le pas. Je ne suis pas loin de penser que le mouvement lui-même est aujourd'hui plus que jamais proche de son point de rupture, Claude Vorilhon dit Raëls dispose de moins en moins de solutions de rechange – voire de moyens - et de plus en plus isolé il se radicalise d'autant plus. Dans ces conditions les événements pourraient prendre une tournure et une tonalité plus inquiétante.

"Une myriade d’églises d’inspiration chrétienne affiche une richesse insolente au Gabon. Elles défendent l’idée que l’enrichissement est une preuve de l’amour de Dieu : la théologie de la prospérité y remporte un véritable succès. Les pasteurs qui « roulent carrosse » et mènent un grand train de vie sont de « véritables gourous ». Leur cible privilégiée reste les femmes. Ces dernières pensent trouver auprès de ces « églises » des réponses à la pauvreté, « à l’infidélité de leur mari ou à l’abandon de leurs enfants par leur père ".

Lavelanet: Démarche pour analyser une persécution subie par les Témoins de Jéhovah

"Le 27 Janvier, plusieurs journaux locaux de l'Ariège diffusaient cette information (mais aussi LCI, le site Web du Figaro par l'intermédiaire d'une dépêche AFP): Des "tags antisémites chez les Témoins de Jéhovah". Sur la commune de Lavelanet, la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah avait été taguée pendant le week-end à la peinture verte d'une croix gammée, d'une étoile de David, et d'un triangle inversé barré (le triangle violet étant le signe distinctif des Témoins de Jéhovah dans les camps de concentration nazis, une preuve silencieuse que les coupables savaient pertinement ce qu'ils faisaient)". . Cet article est d'autant plus interessant qu'à plusieurs reprise les Témoins de Jéhovah - notamment dans un courrier adressé au premier ministre -voir même monsieur Didier Leschi (ancien responsable du bureau des cultes intervention reprise d'après le site de la Caplc) devant la commission d'enquête parlementaire sur les sectes et l'enfance s'appuyait sur des faits divers de ce genre pour stigmatiser l'influence antisecte accusée d'être à l'origine de ce type de dérapages liberticides. On le verra la réalité est un peu plus complexe, on constatera aussi qu'en interne ces persécutions sont utilisées comme des faits validants la théologie de la persécution de l'organisation.

Leonid Tchernovetski a repoussé les attaques du parlement ukrainien qui a récemment exigé de lui faire subir une expertise psychiatrique. Le maire est connu pour ses extravagances et ses nombreuses initiatives farfelues. Il est même allé jusqu’à pousser la chansonnette, sortant disques et clips vidéo… Dans un registre différent, il a récemment défendu le pasteur nigérian Sunday Adelaja, créateur de la secte chrétienne « Ambassade de Dieu » poursuivi pour escroquerie, se déclarant paroissien de la secte en question et estimant que le pasteur nigérian apporte « la liberté » à son pays. Enfin le maire déclare « sentir dans la nuit les prières de Sunday Adelaja pour son âme »…

Une maison de Crabtree, près de Joliette, dissimule une école clandestine fréquentée par une dizaine d’adolescents du groupe religieux, la Mission de l’Esprit Saint. Cette école sans permis a été inspectée par les enquêteurs du ministère de l’Education (MELS) en juin 2008. Ils ont constaté qu’elle contrevenait à la loi. Plusieurs de ces adolescents fréquentaient auparavant l’Institut Laflèche avant qu’il soit fermé.*
Un ancien adepte de la Mission de l’Esprit Saint, M. Bérubé, maintenant président de la Fondation Réalité Plus, regrette que la Mission monopolise l’information donnée aux enfants « qui sont conditionnés et ne s’en sortent plus ». Il ajoute que tous ceux qui ont vécu un endoctrinement en vase clos, en bas âge, « ont des séquelles » : tentatives de suicide, prostitution, toxicomanie, alcoolisme… Chaque personne est affectée différemment « nuance » M. Kropveld, directeur d’Info-Secte, reconnaissant toutefois qu’il s’agit d’un « système qui n’encourage pas vraiment l’éducation ou l’intégration au monde, parce que le monde est vu comme méchant et diabolique ».

* Depuis 30 ans, la Mission de l’Esprit- Saint souscrit à l’eugénisme. Elle enseigne à ses 400 membres qu’ils font partie d’une race d’élite. La Mission de l’Esprit- Saint s’était dotée d’une école, l’Institut Laflèche, qui fonctionnait sans permis du ministère de l’Éducation. Dix parents bénévoles y faisaient la classe, sans respecter les programmes du ministère, mais en vénérant le fondateur du groupe, Eugène Richer, considéré comme l’esprit saint. La famille Francoeur, qui dirige ce groupe chrétien, refuse tout contact avec les médias. (Source : Radio Canada, 03.06.2007)

En septembre 2008, un homme dépendant à la cocaïne, Pablo Mendoza, a suivi un traitement de désintoxication au Centre Narconon (lié à la Scientologie) : Newport Beach situé en Floride. Le frère de Pablo, Adonis Mendoza, avait versé la somme de 29.000 dollars pour ce traitement.
Or, il s’est avéré qu’en guise de traitement, Pablo a été agressé, forcé à prendre des pillules « indéterminées » qui l’ont rendu malade et contraint à nettoyer la vaisselle. Il a en outre été agressé sexuellement. Enfin, les représentants Narconon ont refusé de le laisser utiliser le téléphone. Pour éviter un procès, Narconon a préféré rembourser intégralement Adonis Mendoza.

C'est clair que c'est du people, et que les stars ne sont pas notre tasse de thé sur ce site ... Mais voici encore un N^èmereportage people sur le thème de la scientologie et des stars diffusés sur M6 le 11 avril ce qui fait on s'en doute encore un peu plus de publicité - qu'elle soit favorable ou non, importe peu pourvu que l'on en parle - à cette organisation, donc pour les amateurs du genre ...

“Le 17 Décembre 2008, France2 diffusait une émission intitulée "Les Infiltrés" avec comme présentateur vedette David Pujadas. Son thème: "Au cœur des sectes : anciens et nouveaux gourous". A ce titre, et pour discuter des Témoins de Jéhovah était invité Nicolas Jaquette. Cette participation n'a pas échappé à plusieurs auteurs de blogs dont l'objectif est de défendre les Témoins de Jéhovah.” [Lire la suite de cet article sur le Blog de Charles Chasson] Comment se défendre des discours critiques ? En opèrant une relecture savament biaisée des propos de ses adversaires. Cet article nous montre comment cette mécanique se met en place pourdéboucher sur des campagnes de propagande anti apostat.

Le président d'Infos-Sectes Aquitaine soutient Georges Fenech contre Alliot-Marie et Dati

L'ancien député Georges Fenech, désormais à la tête de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), est à la veille de recevoir sa feuille de route de la part du Premier ministre. Sa proposition de substituer l'ancienne « liste des sectes » de 1995 par un « référentiel » des mouvements présentant un danger, provoque quelques tirs de barrage malgré son intention de donner « un droit de réponse aux mouvements mis en cause ». [ Lire la suite de l'article sur le site de Sud ouest ]

La cour d'appel de Dijon a renvoyé à l'instruction l'affaire du groupe de prières Amour et miséricorde qui fait l'objet de plaintes de certaines familles. Le père et mari de deux membres du groupe de prières Amour et miséricorde avait demandé à la mi-décembre à la Cour d'appel de Dijon, la réouverture de l'instruction judiciaire, à l'encontre de cette association, soupçonnée de « dérives sectaires ». Ces dérives étaient dénoncées par une ancienne adhérente et par le président de la Miviludes, Georges Fenech (notre édition du 22 décembre 2008).

Pierre Boucher-Doigneau, colonel en retraite, faisait ainsi appel du non-lieu prononcé en juillet dernier par un juge d'instruction dijonnais, dans l'enquête sur la communauté, installée depuis 2001 à Chaussin, dans le Jura. La chambre d'instruction de la Cour d'appel a manifestement pris en compte ses arguments, ainsi que le souhaitait le parquet général. [lire la suite de l'article sur le Bien Public]

“Un couple d'une cinquantaine d'années a été mis en examen et écroué lundi à Perpignan pour maltraitance et privation d'aliments et de soins envers huit de ses enfants. Placés en garde à vue samedi, le père de famille, d'origine marocaine, et son épouse, d'origine slave et convertie à l'islam, âgés respectivement de 49 ans et 50 ans, sont mis en cause pour privation d'aliments et de soins au point de compromettre la santé des enfants mineurs, pour manquement à leurs obligations légales et violences habituelles sur mineurs.” [Lire la suite de l'article sur le site du Point] Cette affaire n'est pas sans évoquer dans sa logique un autre fait divers que nous commentions récemment en nous interrogeant sur la notion apparement paradoxale de secte familiale. En tout cas ce nouveau fait divers semble frapper l'opinion ainsi qu'en témoigne la rubrique de google news consacrées à ce titre qui renvoyait à près de 130 articles sur le sujet. Outre, les traits caractéristiques et redondant dans les cas de maltraitances familiales : ni les voisins ni l'école ne semblent avoir réagi: Il y a de toute évidence une carence du côté de l'institution scolaire et des services d'aides à l'enfance qui malgrè un signalement n'ont pas poussé leurs investigations jusqu'à leurs termes. Il demeure que l'on perçoit chez ceux qui en rendent compte aujourd'hui tel le Procureur de la République qu'il y a là quelque chose qui dépasse le strict cadre d'un exercice religieux même rigoureux : «Le père avait un comportement sectaire. C’est lui qui réglait tous les détails de la vie quotidienne dans l’appartement. Les enfants ne pouvaient pas sortir et les repas étaient peu nombreux.»...«Yassin, 16 ans, 1,65 m pour 32 kg s’est enfui. Il avait volé du sucre et avait été frappé à coups de bâton par sa mère, Brigitte, 48 ans, totalement sous la dépendance psychologique de son mari.». un site confessionnel Oumma.com s'en émeut : “Parmi la recrudescence de drames familiaux dont la monstruosité dépasse l’entendement, la tragique découverte à Banyuls de huit enfants affamés, proies innocentes et sans défense de la maltraitance et de la privation de nourriture infligées par leurs propres parents, illustre une fois de trop la déviance pathologique d’un couple en complète rupture sociale. Dévoyant à ce point les préceptes essentiels d’amour, d’humanisme et de compassion inhérents à l’islam, jusqu’à justifier en son nom l’horreur de leurs sévices, ces deux bourreaux en puissance, repliés sur eux-mêmes, ont appliqué un mode de vie digne des pires sectes.” S'il est clair qu'il n'est pas ici question de faire l'amalgame entre une pratique religieuse et ce comportement manifestement déviant, il n'en demeure pas moins qu'il serait intéressant de comprendre comment l'on passe d'une pratique religieusement valorisée dans la sphère publique c'est le cas du jeune dans l'islam qui est d'ailleurs particulièrement encadré - les jeunes enfants, les femmes ou les malades ne sont pas astreint à toutes les rigueur du Ramadan - à une extrapolation manifestement délirante dans cette famille. Se pourrait-il que les bricolages théologiques, la religiosité sur mesure qui caractériserait le nouveau paysage religieux selon les sociologues soient potentiellement délétères dès lors qu'ils s'inscrivent dans la radicalité ? Ne vaudrait-il mieux pas ici parler plus que d'innovation mais d'une l'étiologie, d'un sentiment religieux décomposé et toxique hors de son cadre institutionnel traditionnel qu'il s'agisse des sectes et de leurs gourous ou comme ici de familles simplement pathologiques.

L'Union de l'Ardennais consacre un reportage bien documenté à un mouvement nouvellement implanté à Reims : "la Force de vie" s'interrogeant sur ses prétentions en matière de "guérison" à base d'elixir à l'extrait de perlimpinpin qui après analyse ne semble démontrer aucune valeur sur un plan thérapeutique. Secte ou non la fondatrice de cette organisation ne serait pas une inconnue selon L'ADFI interrogée par le quotidien, Danielle Degoumois serait aussi connue pour ses liens avec la mouvance de l'Archange Kryeon et des enfants indigos.

13ème législature
Question N° : 33131 de M. Ciotti Éric ( Union pour un Mouvement Populaire - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé : Justice
Ministère attributaire : Justice
Question publiée au JO le : 21/10/2008 page : 8957
Réponse publiée au JO le : 14/04/2009 page : 3624

Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : rapport. propositions

Texte de la QUESTION : M. Éric Ciotti interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la proposition formulée dans le rapport remis par M. Georges Fenech au Premier ministre intitulé « La justice face aux dérives sectaires » consistant à diffuser un guide juridique de la «lutte contre les dérives sectaires à l'attention des magistrats». Il lui demande de bien vouloir lui indiquer son sentiment sur cette proposition et, le cas échéant, les délais de mise en oeuvre de cette mesure.
Texte de la REPONSE : La garde des sceaux, ministre de la justice, rappelle à l'honorable parlementaire que la préconisation de diffuser un « guide juridique de la lutte contre les dérives sectaires à l'attention des magistrats », formulée dans le rapport de la mission de réflexion et d'évaluation des dispositifs judiciaires de lutte contre les dérives sectaires confiée à M. Fenech par le Premier ministre le 22 avril 2008, vise à informer les magistrats des travaux récents de la Miviludes et des évolutions législatives et jurisprudentielles. La garde des sceaux, ministre de la justice, indique à l'honorable parlementaire que, depuis la circulaire du 1er décembre 1998, un correspondant sectes est désigné au sein de chaque parquet général dont la tâche, en coordination avec la direction des affaires criminelles et des grâces, est de sensibiliser les magistrats sur les dérives sectaires et les inciter à la conduite d'actions coordonnées avec l'ensemble des acteurs concernés, administration ou associations, afin de faciliter les signalements, de lancer des enquêtes et d'exercer des poursuites. Par ailleurs, la direction des affaires criminelles et des grâces adresse régulièrement des dépêches aux procureurs généraux afin de diffuser une information actualisée auprès des magistrats. Ainsi, par dépêche du 18 décembre 2006, les magistrats étaient informés des principales dispositions du rapport de la commission d'enquête relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs ainsi que du rapport annuel pour 2006 de la Miviludes. La dépêche du 31 mai 2007 informait les magistrats de l'inscription de l'iboga sur la liste des substances classées comme stupéfiants, par arrêté du ministère de la santé et de la solidarité du 12 mars 2007. En outre, a été adressée aux procureurs généraux, le 5 janvier 2009, une dépêche mentionnant les informations utiles pour les magistrats développées dans le rapport annuel 2007 de la Miviludes et dans le rapport de la mission de réflexion et d'évaluation des dispositifs judiciaires de lutte contre les dérives sectaires confiée à M. Fenech. Enfin, une session de formation continue sur les dérives sectaires est assurée tous les ans à l'école nationale de la magistrature, qui réunit plus d'une centaine de magistrats. Cette action de formation continue va être enrichie, à compter de 2009, par la mise en place de sessions de formation qui se tiendront au siège des cours d'appel. Ainsi, la garde des sceaux, ministre le la justice, indique à l'honorable parlementaire que, si la rédaction d'un « guide juridique de la lutte contre les dérives sectaires à l'attention des magistrats » est une proposition qui retient toute son attention, des modalités d'information des magistrats sur les dérives sectaires sont d'ores et déjà mises en place.
UMP 13 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O

"Une dizaine d'adeptes de l'une des nombreuses "églises du réveil" en République démocratique du Congo sont morts noyés après avoir plongé dans une rivière pour être baptisés par une prophétesse, qui a pris la fuite, dans une cité de Kinshasa, a rapporté aujourd'hui la presse kinoise." [ Lire la suite dela dépêche AFP sur le site du Figaro ]

Le collectif anonymous dénonce : La scientologie à l'université concordia: inacceptable!

Montréal, 16 avril 2009 — Anonymous dénonce la présence à l'Université Concordia de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'homme (CCDH), un organisme de façade de l'Église de scientologie (1), organisation déjà condamné au criminel au Canada (2).
Le collectif montréalais Anonymous affirme que la CCDH, en plus de faire preuve de malhonnêteté quant à son appartenance à la scientologie, pratique le révisionnisme de l’Holocauste – en d’autres mots, du dénie de celle-ci, ce qui est illégale au Canada. La Scientologie croit fermement que la psychiatrie a été en partie responsable de l’Holocauste. (3)
Sous le couvert d'une commission qui vise à dénoncer les abus de la psychiatrie, la Scientologie vise à oblitérer une branche complète de la Science – à anéantir entièrement un champ d’étude académique. Le leader de la Scientologie, David Miscavige, expliquait en détails en 2007 devant des milliers d’adeptes, comment la violence contre la psychiatrie était nécessaire. (4)
«Nous sommes préoccupés par le fait que l'Université Concordia accorde de l'espace à une organisation dont l'un des buts est de faire la promotion d'une pseudoscience», souligne un activiste anonyme. «L'université se veut être un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir, non de la propagande sectaire haineuse. »
Le collectif Anonymous s’inquiète de voir des institutions d'enseignements qui facilitent le recrutement des sectes.
«Il est permis de faire des liens entre cette exposition à l'Université Concordia et l'achat de l'édifice La Patrie, près de l'UQAM: la secte cherche à recruter des étudiants de manière active afin de pallier à une baisse marquée de son membership à travers le monde.»
Dans une réponse obtenue par des étudiants concernés de l’Université Concordia, le vice président des services à l’université, Michael Di Grappa, affirme être au courant des liens entre l’Église de scientologie et la CCDH. (5)
Or, lors d’une semblable exposition au vieux port de Québec en 2008, le président de la CCDH, Denis Côté, affirmait que l’Église de scientologie et la CCDH étaient «deux corporations différentes et indépendantes.» (6)
De plus, le Vice-président aux services souligne dans sa lettre que:
«Il est d’une condition préalable que tout événement sur notre campus doit, à tout moment, rester dans le respect. La discussion et le débat éventuelle des positions opposées doit demeurer dans un environnement collégial sécuritaire.»
Malheureusement, la scientologie n’est pas intéressée à participer à aucune sorte de discussion respectueuse. Au contraire, la scientologie silence et harcèle ses critiques, souvent en utilisant des tactiques xxxxxx. La présence d’une telle organisation dans un milieu universitaire va à l’encontre même des valeurs avancées par celle-ci.

À Propos de la Scientologie:

L'Église de scientologie est considérée comme une organisation dangereuse en Allemagne (7) et comme une secte en France, alors qu'elle est poursuivie dans plusieurs pays, dont la Belgique, pour pratique illégale de la médecine et escroquerie en bande organisée.

"Toujours incarcéré, Robert Lé-Dinh, 50 ans, a été mis en examen. Campagne d'affichage à Agen. Les tracts ont été collés juste en face du palais de justice d'Agen. Tout un symbole. Depuis le 15 août 2008, date de sa création, le comité de soutien à Robert Lé-Dinh ne s'était pas manifesté sur la voie publique. C'est chose faite depuis quelques jours. La plaidoirie de la défense tient en un mot, « innocent », et renvoie sur un blog pour plus de détails." [ Lire la suite de l'article sur le site de la Dépêche]

KARATINA, Kenya (AFP) — Au moins 29 personnes ont été tuées à coups de pierre et de machette lundi et mardi à Karatina (centre du Kenya), lors de heurts impliquant des villageois regroupés en bandes pour chasser de la zone des membres du gang Mungiki, régulièrement accusé de violences au Kenya.
Les violences ont débuté lundi soir lorsque des résidents de Karatina, organisés en groupes d'autodéfense, s'en sont pris à des membres présumés des Mungiki, une organisation de type mafieux très active dans la région et composée essentiellement de membres de l'ethnie kikuyu, majoritaire au Kenya.
Karatina est située à environ 100 km au nord de Nairobi, au coeur de la Province centrale et fief des kikuyu, l'ethnie du président kenyan Mwai Kibaki.
"Nous avons recensé 29 morts. La plupart avait les bras coupés", a déclaré mardi à l'AFP le docteur David Ndegwa de l'hôpital de Karatina.
Un précédent bilan faisait état de 24 morts.
"Au moment où nous parlons, nous ne pouvons pas dire qui appartenait aux Mungiki et qui n'en faisait pas partie", a indiqué de son côté à l'AFP le porte-parole de la police kényane, Eric Kiraithe.
Mardi, la tension était forte dans la zone de Karatina, où des corps de victimes baignant dans leur sang étaient visibles sur des routes ainsi que des restes de maisons brûlées, contemplés par des habitants terrifiés ou pleurant la mort de leurs proches.
"Cette nuit, des groupes locaux ont commencé à attaquer des jeunes qu'ils soupçonnaient d'appartenir aux Mungiki et les ont frappés à mort avec des machettes", a expliqué le porte-parole de la police.
La ville et ses environs se sont transformés en champ de bataille lorsque les Mungiki ont décidé de riposter.
"Il semblerait que les Mungiki (...) ont déclenché des combats généralisés avec les habitants dans les villages" alentours, a-t-il indiqué, précisant que les victimes" ont été tailladées à la machette ou lynchées à coup de pierres".
Au moins 48 suspects ont été arrêtés, a précisé la police. Des machettes, des gourdins, des barres de fer, utilisés par les deux camps, ont été saisis.
Ces dix derniers jours, une quinzaine de membres présumés du gang avaient été tués à la machette ou brûlés vifs par la population.
"Les habitants des deux divisions de Kirinyaga et de Karatina semblent excédés par les activités de ce groupe illégal", a commenté M. Kiraithe.
La secte Mungiki, qui dit descendre des guerriers Mau Mau qui s'étaient illustrés pendant la guerre d'indépendance, était à l'origine un groupe religieux composé de jeunes pratiquant des rites traditionnels. Il a ensuite été accusé par les autorités d'être devenu une organisation criminelle avec des relais politiques et pratiquant le racket. Elle a également été impliquée dans les violences post-électorales de début 2008.
Interdite depuis 2002, cette secte est devenue un gang mafieux pratiquant l'extorsion de fonds et des meurtres par décapitation. La police les a accusé d'au moins 50 meurtres, dont une dizaine par décapitation depuis mars 2007 et a lancé contre eux une sévère repression. En novembre 2008, la Commission kényane sur les droits de l'Homme avait dénoncé l'implication de la police dans le meurtre de près de 500 hommes dans le cadre de cette opération.

Du fond de sa cellule le Gourou d'AOUM Vérité suprême continue à susciter des "vocations"

C'est en tout cas l'analyse de l'AFP dans une dépêche publiée en anglais sur le site d'ASIA ONLINE. Selon les autorités japonaises, le gourou de la secte AOUM qui attend son exécution dans le couloir de la mort - suite à sa condamnation pour son implication dans les attentats au Gaz sarin à Tokyo en 1995 et divers meurtres - plus d'une vingtaine - qu'il avait commandité - continuerait à exercer une emprise totale sur les quelques 1500 membres de son organisation rebaptisée Alef, implanté sur une trentaine de site au Japon. Bien que le nombre de ses adeptes ait considérablement diminué, ils étaient plus de onze mille dans les années 1995, la persistance de ce mouvement continue à susciter des inquiétudes chez les officiels japonais. Différentes agences gouvernementales continuent à surveiller étroitement les activités de la secte.

Le mouvement spirituel Falungong subit toujours la repression chinoise [texte intégral]

PEKIN, 23 avr 2009 (AFP) - Dix ans après l'encerclement surprise du quartier général du Parti Communiste par des milliers de membres du Falungong, les
adeptes du mouvement spirituel sont toujours victimes de persécutions, rapportent avocats et défenseurs des droits de l'homme.
Le Falungong a été interdit en Chine et une décennie plus tard, le mouvement
qui revendiquait 70 millions de pratiquants est décimé "Il n'y a pas de doute, il y a des membres du Falungong en Chine, mais l'organisation sous-terraine a presque totalement disparu", explique à l'AFP Nicholas Bequelin, chercheur pour l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Right Watch, à Hong Kong.
"L'étouffement du Falungong de 1999 à aujourd'hui a été une violation des droits de l'homme, massive et secrète, avec utilisation systématique de la torture et détention illégale", affirme-t-il. Le mouvement est apparu en 1992 sous les traits du chef charismatique Li Hongzhi, qui vit aujourd'hui aux Etats-Unis. Li prêchait "vérité, compassion et tolérance", alliées à la méditation et aux exercices traditionnels de respiration.
En 1999, le gouvernement a reconnu que des millions de Chinois avaient rejoint ce mouvement et a été choqué de constater que parmi eux se trouvaient des membres du Parti communiste et des responsables gouvernementaux. Le 25 avril 1999, quelque 10.000 pratiquants du Falungong avaient formé un cordon devant le quartier général du Parti et du gouvernement pour réclamer la liberté de culte. En juillet, le mouvement, accusé de "perturber l'ordre social", était interdit.
Dix ans après, les autorités chinoises feront en sorte qu'aucune protestation n'ait lieu.
Pour Erping Zhang, porte-parole du centre d'information du mouvement Falungong exilé à New York, la répression a pour objectif d'éradiquer toutes pratiques traditionnelles, comme la méditation, contraires au dogme marxiste. "Ce retour à la tradition met en cause la légitimité de l'idéologie étrangère (marxiste) du Parti Communiste", juge-t-il.
Selon le centre, des milliers d'adeptes ont été envoyés dans des camps de travail depuis 1999 et plus de 3.000 personnes ont été torturées à mort pendant leur incarcération.
Les personnes non incarcérées ont été "licenciées, expulsées des université, privées de soins et d'aides sociales, délogées, ou victimes d'autres formes de discrimination", selon le site du centre.
"Personne ne croit vraiment que le mouvement Falungong représente une réelle menace pour la stabilité du gouvernement mais sa répression montre dans quelles mesures une campagne politique peut outrepasser toute loi", estime Nicholas Bequelin.
En enfermant les gens, le gouvernement évite tout procès public, mais même ceux qui ont eu droit à un procès n'ont pas été écoutés, explique-t-il. Jeudi, le gouvernement a assuré que la répression s'était faite dans le cadre légal.
"Il y a dix ans, le gouvernement a mis hors-la-loi la secte du Falungong conformément à la loi", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu.
"Le Falungong a violé les droits de l'Homme en contrôlant les esprits des gens, provoquant des maladies, et même la mort de nombreuses personnes innocentes et de pratiquants", a-t-elle ajouté.
Pourtant, estime Xie Yanyi, avocat à Pékin, défenseur de plaignants du Falungong, "dans la plupart des cas, la procédure légale n'est pas suivie et il
y a même manque de preuves".
"Nous (avocats) devons faire face à beaucoup de pressions: nous sommes confrontés à la police, les centres de détention ne nous laissent pas voir nos clients et les tribunaux utilisent des procédures illégales", dit-il.

Notre commentaire : A supposer - ce qui est loin d'être démontré - que le Falungong fut la secte pernicieuse décrite par la Chine ce n'est certainement pas en torturant les victimes, en les internant dans des camps de travail - i.e de concentration - ou par une répressions sanglante que l'on peut prétendre lutter contre cette organisation selon les normes du droit international ou aider ses supposées victimes. En réalité l'accusation de secte n'est qu'un alibi pour une répression dont la motivation est essentiellement politique. C'est un fait d'ailleurs dont ni les autorités chinoise ni le dirigeant du FG ne se vante, à savoir que loin d'être une simple question de gymnastique traditionnelle, le mouvement avait dès son origine une intention politique - la contestation voir la mise en cause la ligne suivie par le Partie Communiste- dont il n'est pas faux de penser qu'elle visait à renverser le régime. Ce n'est sans doute pas, par simple soucis humanitaire que les USA ont accueilli sur le sol comme réfugié politique le fondateur du mouvement. S'il l'on ne prend pas en compte cette dimension politique - dont les membres du FG ne sont pour la plus part surtout en europe parfaitement inconscient - on ne s'expliquerait pas la violence de la répression mise en oeuvre par les autorités chinoises.

"L'île de la Réunion a connu une évasion spectaculaire lundi matin. Trois hommes armés ont détourné un hélicoptère pour aller libérer trois détenus de la prison de Domenjod. Il s'agit du chef d'une secte, Juliano Verbard, condamné à quinze ans de prison pour agressions sexuelles sur mineurs, et deux de ses adeptes. Surnommé "petit lys d'amour", le gourou avait également fait enlever un enfant en août 2007." [ Lire la suite de cet article sur le site du journal du dimanche]

par Alain Dupuis
Le commando qui a fait évader Juliano Verbard, alias le Petit Lys d’amour, son amant Jean-Fabrice Michel et le père de ce dernier, Alexin Jusmy Michel hier matin de la prison de Domenjod, avait minutieusement planifié leur opération.
Ce n’est pas par hasard que les trois hommes ont choisi d’opérer depuis la Nouvelle dans le cirque de Mafate où se trouve implantée la seule compagnie d’hélicoptères totalement enclavée de la Réunion. En septembre 2007, suite à une évasion par hélicoptère survenue à la maison d’arrêt de Grasse, la ministre de la Justice, Rachida Dati, avait signé un protocole anti-évasion avec les représentants des exploitants d’hélicoptères (voir encadré en page 8). À Gillot, à Pierrefonds ou même à l’Éperon, base d’Hélilagon, le commando aurait sans doute eu davantage de difficultés à embarquer sans attirer l’attention. Les trois hommes ont-ils passé la nuit à la Nouvelle ou sont-ils arrivés à pied très tôt hier matin ? Les témoignages divergent. Selon certaines sources, l’équipe aurait passé la nuit dans un gîte et aurait demandé au gérant de réserver pour eux un hélicoptère pour un survol touristique. La gérante du Relais de Mafate à la Nouvelle a vu arriver dans sa boutique l’un des trois membres du commando. “Il m’a paru bizarre, raconte-t-elle. Il portait des lunettes noires et semblait être affublé d’une perruque sous sa casquette. Il avait un très gros sac mais ce n’était pas cela le plus étonnant. Nous voyons souvent à la Nouvelle des randonneurs lourdement chargés. Je n’ai pas aperçu les deux autres. À mon avis, le groupe était arrivé le matin même par le sentier venant du col des Boeufs. Celui qui s’est présenté à la boutique ne m’a pas donné son nom. Il m’a simplement demandé où se trouvait le hangar de Mafate hélicoptères qui se trouve en contrebas et que l’on ne voit pas depuis le plateau de la Nouvelle. Je lui ai indiqué la direction et un peu plus tard, j’ai entendu l’hélicoptère décoller.” Lors de sa réservation, le commando avait pris soin de préciser qu’ils seraient six pour le survol touristique. Ils étaient ainsi certains que Mafate Hélicoptères utiliserait l’Alouette III. Dans le cirque de Mafate, et plus particulièrement à la Nouvelle, les silhouettes des appareils de la compagnie d’André Bègue se sont inscrites dans le paysage depuis plusieurs années. Mafate hélicoptères utilise une Alouette III mais aussi un Lama et un Robinson. Seule l’Alouette III peut embarquer six passagers. Un détail que connaissaient les membres du commando.

Qui sont les trois braqueurs ? Où se cachent les fugitifs ? Très vite, les regards des gendarmes se sont tournés vers les anciens adeptes de la secte. « Ils font partie des objectifs prioritaires », confirme une source judiciaire. Les forces de l’ordre cherchent à savoir si les trois hommes et leurs trois libérateurs ne bénéficient pas de l’appui et de l’assistance de leurs proches. Plusieurs adeptes ont été auditionnés dans la journée d’hier. Une cellule d’investigation regroupant la section de recherches de la Réunion ainsi que les brigades de recherches d’autres unités a été mise en place. Les gendarmes disposent d’un fichier bien fourni sur les membres de la secte et d’albums photos.
Des clichés ont d’ailleurs été présentés au pilote, au mécanicien et à plusieurs témoins pour savoir s’ils les reconnaissaient. Nul doute que cette évasion a été minutieusement préparée jusqu’au bout. Tout a vraisemblablement été bien planifié, y compris les lieux de planque où les six hommes ont prévu de se cacher. Et si l’identité des trois preneurs d’otages reste inconnue, les forces de l’ordre sont plus enclines à penser qu’il s’agit de proches que de malfaiteurs recrutés pour cette mission. « Juliano Verbard comme ses disciples n’ont jamais brassé beaucoup d’argent », souligne une source judiciaire. Ces adeptes de la secte qui ont été capables d’organiser l’enlèvement du petit Alexandre ont-ils pu mettre au point une telle évasion ? Beaucoup de ceux qui ont enquêté sur la secte répondent par l’affirmative. « Certains d’entre eux sont persuadés que Juliano Verbard est innocent et qu’il est victime d’un vaste complot judiciaire », ajoute un bon connaisseur du dossier. Une chose est sûre : cinq des six frères Daltons ne peuvent être mis en cause pour la bonne raison qu’ils sont actuellement incarcérés.

Alexandre, victime en 2007 à La Réunion d'un enlèvement par le gourou qui s'est évadé en hélicoptère de sa prison, vit désormais dans l'Ain. Sa famille est terrorisée à l'idée qu'il recommence [Lire la suite de l'article sur le site du Progrès]

Quitter la Réunion ou vivre caché dans l’île… Le Petit Lys d’amour n’a pas beaucoup d’alternatives dans sa cavale. Le point sur sa marge de manœuvre.
Mettre les voiles
Avec deux aéroports ultra-contrôlés, c’est la voie maritime qui s’offre à Juliano Verbard comme option pour prendre le large. Les plus de 200 km de côtes réunionnaises ne peuvent être surveillés en permanence. Et pourtant, la surveillance est de mise. Les officiers de port ont été alertés dès lundi par les autorités. Ces derniers ont ensuite informé les différents acteurs maritimes. Ainsi, à Saint-Pierre, on « a notamment mis en garde les loueurs au nombre de quatre », annonce le maître de port Jean-François Potin. Il ajoute : « Les gardiens connaissent quant à eux les signalements », même si la moindre photo n’était tombée hier en milieu d’après-midi dans cette capitainerie. Au Port Est, le commandant Briche note : « Les agents maritimes, notamment ceux des navires à passagers comme le Mauritius-Trochetia, ont été prévenus ». Mais, il note : « Les contrôles ici sont déjà sérieux avec la présence des douaniers, des contrôles d’identité, l’accès au port et aux navires est bien sécurisé ». C’est davantage dans les ports de plaisance et les petits mouillages comme à Sainte-Rose, même si à l’est les conditions de mer sont plus dures, que les fugitifs pourraient prendre le large. Encore que ces jours derniers, et particulièrement lundi, des creux de neuf mètres ont été observés aux abords de l’île, ne permettant d’envisager une fuite par voie de mer. Outre la sensibilisation des gens de mer, les forces de l’ordre assurent des rondes tout autour des différents points de mouillage de l’île. Les moyens nautiques sont peu nombreux à La Réunion. Le patrouilleur Verdon de la gendarmerie maritime poursuit ses missions classiques tout en ouvrant l’œil. Mais le contrôle de chaque navire reste un vœu pieux. La houle, qui a sévi ces derniers jours et qui s’est calmée hier, ne joue en revanche plus en faveur de la nasse policière.
200 km jusqu’à Maurice
Si toutefois les fugitifs arrivaient à prendre la mer, avec une météo favorable, il leur faudrait une certaine autonomie pour franchir ne serait-ce que les 200 km entre La Réunion et Maurice. Les petites barques de pêche ou les Zodiac risquent de ne pas suffire où alors ils serviraient uniquement à rejoindre un navire plus important au large. Quelques voiliers amarrés au Port, à Saint-Gilles ou à Saint-Pierre sont aptes à réaliser cette traversée. Un hors-bord comme celui utilisé par trois fugitifs mauriciens en mai 2008 également. Il faudrait donc aux fuyards trouver le skipper avec le navire suffisant voire prendre d’assaut un bateau. Bien que le scénario semble digne d’Hollywood, la fuite en hélicoptère atteste de la détermination des fugitifs. Une fois à Maurice, deux options sont possibles. Soit, Juliano Verbard et ses acolytes se planquent, soit ils tentent de regagner une destination plus éloignée de La Réunion. Surtout pour ce dernier, il leur faudrait bénéficier d’un appui logistique sur place pour se procurer faux papiers, un nouveau bateau… Les forces de l’ordre n’écartent « aucune possibilité ».

La piste australienne
Un lien a été clairement établi entre Juliano Verbard et l’ordre de Saint-Charbel, communauté d’inspiration chrétienne apocalyptique, dont le sulfureux gourou, William Kamm alias « Little Pebble » ou « Petit caillou », a été condamné en Australie pour agressions sexuelles sur mineur. Des gendarmes ont découvert un échange épistolaire dans lequel William Kamm s’adresse à Juliano Verbard en l’appelant « son petit prophète », son « petit Abraham du Nouvel Âge » ou encore « petit soldat de l’espérance et de la vérité de la Réunion », « petit pinceau d’amour » ou « mon disciple bien-aimé ». La secte réunionnaise aurait également bénéficié d’une aide financière de leurs cousins australiens. Les enquêteurs ont également retrouvé des traces de plusieurs voyages de quelques membres du groupe de prière en Australie. Il faut dire que les points communs, toutes proportions gardées, entre les deux communautés, existent. William Kamm, alias « Little pebble », se vante, tout comme Juliano Verbard, alias Petit Lys d’amour, d’assister à des apparitions de la Vierge Marie le 13 de chaque mois (pour Verbard, c’est le 8). Comme Kamm, Verbard prédit de sombres lendemains à ceux qui ne passent pas par sa rédemption. Mais surtout, comme le « Petit caillou », le Petit Lys a été condamné dans des affaires de viol et d’agression sexuelle sur mineurs. Lors de sa dernière cavale, Juliano Verbard serait parvenu à se faire faire un faux passeport australien. Cette piste peut dons être prise très au sérieux. Reste à savoir comment gagner le pays…

Un séjour en métropole
Un autre lien a été établi entre « C ?ur douloureux et immaculé de Marie » et « Amour et Miséricorde », une secte installée dans le village de Chaussin, dans le Jura. Juliano Verbard y aurait fait un stage initiatique en 2003. Selon la Miviludes (mission interministérielle chargée de la lutte contre les sectes) qui a enquêté sur cette communauté, le mouvement serait dirigé par une « gourelle », Eliane Deschamps, une mère de cinq enfants, qui prétend « recevoir des apparitions de la Vierge tous les 15 du mois à 0h06, exactement comme le gourou réunionnais. Regroupant plusieurs dizaines d’adeptes, cette communauté a déjà fait l’objet de plaintes de proches et d’anciens adhérents en 2002 et 2003, et une instruction judiciaire avait été ouverte par le Parquet de Dijon. Il semble néanmoins peut probable que Juliano prenne le risque de gagner la métropole pour rejoindre le mouvement.

Caché à la Réunion
C’est la piste la plus probable et la plus sérieusement envisagée par les enquêteurs. Entre le 6 août 2004 et le 7 août 2007, Juliano Verbard a échappé à tous les contrôles de police et de gendarmerie au cours d’une cavale qui l’a emmené aux quatre coins de l’île. Il faut dire que le gourou n’était pas recherché aussi activement qu’aujourd’hui. Mais en avril 2007, une nouvelle affaire donne un coup d’accélérateur aux recherches. Le gourou est soupçonné d’avoir commis un viol en réunion avec son amant sur un mineur, membre de sa secte. Brigitte Lagière, la juge qui suit le dossier, demande aux gendarmes de mettre le paquet pour le retrouver. C’est alors que plusieurs planques sont découvertes. Dans des maisons, les enquêteurs découvrent des caches creusées avec tout le nécessaire pour survivre plusieurs jours. Des adeptes sont entendus et relatent avoir hébergé Verbard et l’avoir transporté dans le coffre de leur voiture. Aujourd’hui, l’évasion spectaculaire a démontré que ce réseau était toujours vivace et qu’il va profiter au gourou. Si l’enlèvement du jeune Alexandre semblait mal préparé (ndlr, le commando et l’enfant avaient été contraints de rester un jour et demi-cachés dans la forêt), il n’en est visiblement pas de même aujourd’hui. Une maison ou un appartement ont sans doute été loués dans un lieu discret en attendant que les forces de l’ordre s’épuisent. Ensuite, nul doute que l’homme le plus recherché de la Réunion tentera de fuir la Réunion

Une nécessaire mise à plat de la sociologie des religions en ce qui concerne les Témoins de Jéhovah: Avant Propos.

"Ce billet est le premier d'une série que je veux écrire depuis quelques temps : Mettre en perspective ce que nous disent les sociologues des religions sur les Témoins de Jéhovah et la réalité, perceptible non pas seulement par des témoignages d'apostats dans mon style, mais par tout un tas d'indices externes, qui démontreront simplement que plusieurs sociologues ont un biais, puisqu'ils ne souhaitent ou ne peuvent pas collecter les informations où elles sont, c'est à dire pas seulement dans les déclarations et écrits officiels du mouvement ou dans une "observation participante" superficielle. Pour illustrer ce quasi-rejet de la parole de "l'apostat", je ne pouvais que mettre en logo, le symbole du CESNUR, le Centre des Etudes sur les Nouveaux Mouvements Religieux, dont certains des membres ou participants à ses colloques se sont fait connaître par ce point de vue." [Lire la suite de ce billet sur le blog de Charles Chasson]

Actualités diverses	Une nécessaire mise à plat de la sociololgie des religions...
Petit Lys d'amour	Que peut faire et où peut aller Juliano Verbard ?
Petit Lys d'amour	"Nous vivons dans la crainte que le gourou se venge"
Petit lys d'amour	Des adeptes de la secte interrogés par les gendarmes
Petit lys d'amour	À la Nouvelle, le commando n’est pas passé inaperçu
Petit lys d'amour	La Réunion: Evasion d'un gourou
Actualités diverses	Le mouvement spirituel Falungong subit toujours la repression chinoise.
Aoum Vérité suprême	Du fond de sa cellule le Gourou d'AOUM Vérité suprême continue à susciter des "vocations"
Sectes	29 personnes massacrées dans des heurts entre villageois et un gang
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Scientologie	La scientologie à l'université concordia: inacceptable!
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Raël	Nouvelle démission de cadre dans le mouvement raëlien.
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