Aussi, cette association doit-elle, aujourd'hui, assumer les lourdes conséquences de son échec, notamment celle d'apparaître aux yeux de tous qu'elle est, en vérité, la "Première Secte de France" (ce qu'avaient déjà montré les deux rapports parlementaires publiés en 1985 par  Monsieur Alain Vivien et en 1996 par Messieurs Gest et Guyard).

Évidemment, les dirigeants jéhovistes français ne peuvent pas se résoudre à cet échec. D'autant qu'ils ont certainement des comptes à rendre aux dirigeants new-yorkais de la Watch Tower and Tract Society dont ils dépendent, inquiets de ce que la courbe de recrutement en france, amorce une dangereuse courbe de descente aux enfers.

Aussi ont-ils décidé de recentrer leur stratégie de communication sur l' "émotionnel"  en faisant intervenir leur Cercle Européen des Témoins de Jéhovah déportés et internés créé en 1995 pour les besoins de la cause. Ainsi, une opération est-elle menée le 28 février 1998 dans 120 villes de l'hexagone.

L'UNADFI s'indigne de cette odieuse campagne de promotion qui vise à exploiter les souffrances et le martyre de ceux qui suivirent la "loi de Jéhovah par son organisation".

Une organisation dirigée à cette époque tragique par un certain Rutheford aux Etats-Unis et un certain Frost en Allemagne, lesquels eurent un comportement des plus ambigus avec le 3ème Reich.

Pour preuve, cette lettre jéhoviste célèbre de juin 1933 adressée au chancelier Hitler et réfutant "... la calomnie selon laquelle les témoins de Jéhovah seraient soutenus par les juifs..." et ajoutant "... qu'il y a concordance entre les buts et idéaux pour lesquels luttent les témoins et ceux du gouvernement national du Reich allemand...".  Mais aussi cette lettre de septembre 1944 de Himmler, chef des SS, écrivant à Kaltenbrunner que les Témoins de Jéhovah pourraient être installés, après la victoire dans les vastes plaines de Russie, où, sur les marches de l'empire allemand, ils serviraient de barrière aux ambitions soviétiques.

L'UNADFI s'indigne de cette odieuse campagne de promotion (...). Peut-on ainsi salir la mémoire de ceux qui ont souffert ? Peut-on ainsi trahir la vérité historique ? (...)

Une opération "coup de poing" tenue sous l'égide de sa filiale "le cercle européen des Témoins de Jéhovah déportés et internés", Cercle créé en 1995 pour les besoins de la cause.

De quoi s'agit-il ? D'une odieuse exploitation du sacrifice de plusieurs centaines de nos compatriotes déportés et internés dans des camps nazis pendant la seconde guerre mondiale.

Parce qu'ils avaient cru aux vaines promesses de "Jéhovah par son Organisation", parce que cette Organisation mondiale, alors dirigée par un certain Rutheford, bien au chaud à New-York, avait décidé, après avoir frayé dès 1933 avec le chancelier Hitler, de rompre avec celui-ci en 1937, livrant du coup nos compatriotes aux bourreaux nazis.

Victimes du troisième Reich, mais aussi victimes du "1er royaume de Jéhovah", que nos compatriotes déportés et internés reçoivent, aujourd'hui comme demain, le signe tangible de notre compassion.

Nous n'oublierons jamais qu'ils furent enfermés derrière les lugubres barbelés des camps.

Nous n'en tenons pas moins à dénoncer vigoureusement la récupération sans vergogne de leur sacrifice par les dirigeants de la "prison sans barreaux" du totalitarisme jéhoviste.

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