1881 - Formation de la Zion's Watch Tower Tract Society ; l'appel "recherchons 1000 prédicateurs" est lancé: c'est une invitation soit à devenir colporteur permanent, soit à consacrer le maximum de temps à la diffusion de la vérité biblique. Plus qu'un créateur de religion, Russel, qui n'a rien inventé, se révèle comme un organisateur de premier ordre. Il met en place le service volontaire accompli par les "colporteurs" de la proclamation. Très vite, la Watch Tower Society devient une sorte de multinationale. Le Béthel, siège central installé à Brooklyn (New-York), envoie à 3000 journaux d'Amérique et d'Europe des textes tout rédigés. Premier avatar : la séparation de corps des époux Russel, On aurait vu Charles s'intéresser d'un peu trop près à Rose Ball, une jeune employée du siège central ; mais, plus vraisemblablement, Russel était peu porté sur les questions sexuelles, ce qui serait à l'origine des conflits avec son épouse. Une deuxième source d'irritation entre les époux réside dans la position de sa femme à cette époque dans l'organisation Russelliste: elle participait à la rédaction d'articles pour la Watch Tower et des points de vue divergents ont émergé entre eux. Maria Russel finit par quitter le domicile conjugal en 1897.
1900 - Ouverture de la première filiale de la Watch Tower Society en Angleterre, à Londres. Ils se présentent sous le nom "Les étudiants de la Bible", prêchent dans 28 pays, et leur message en a gagné 13 autres. Dès lors, la Watch Tower ne cesse de croître, malgré de temps à autre tel ou tel événement qui lui porte provisoirement préjudice. Par exemple l'affaire du blé miraculeux - découvert par le fermier K.B. Soner - dont le rendement serait stupéfiant. Ce blé est bientôt vendu soixante fois son prix normal, puis trois cents lois... Les bénéfices vont à la Société mais les gens commencent à s'interroger et l'on parle d'escroquerie. L'affaire se termine en 1913 par un procès et une condamnation plutôt modeste pour Russel.
1914 - Cependant, la Société prépare dans la lièvre l'année 1914 qui - tous calculs apocalyptiques faits et refaits - clôturerait la période transitoire ouverte en 1874 et marquerait le véritable début du "millenium". Russel que l'âge a rendu prudent prémunit ses fidèles contre les nouvelles déceptions dont il a le pressentiment. Il meurt le 31 octobre 1916.
1917 - Joseph Rutherford va lui succéder, élu à l'unanimité par le collège des dirigeants le 6 janvier, Peu après, le 8 mai, il est emprisonné avec sept autres responsables, inculpés de complot contre les États-Unis, d'appel à l'insubordination et au refus d'obéissance aux autorités militaires en temps de guerre. C'est que, dès sa nomination, Rutherford entreprend une sorte de "dérussellisation" de la Société et en radicalise les affirmations. Il définit les positions doctrinales qui ne changeront plus, après s'en être pris tout à la fois aux Églises, aux membres du clergé, aux gouvernements, au Pape, à la religion considérée comme une escroquerie.
1918 - 24 février Los Angeles (Californie) : première du discours "le monde a pris fin ! Des millions de personnes actuellement vivantes peuvent ne jamais mourir!". Le 31 mars, à Boston (Massachusetts), ce même discours porte le titre "Le monde a pris fin! Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais". Rutherford sort de prison en 1919 et reprend sa tâche. Sous son gouvernement, la Société devient de moins en moins démocratique. Les attaques viennent de toutes parts sans toutefois l'ébranler.
1925 - La Watch Tower de juin (1er mars en anglais), qui traite de la naissance du Royaume de Dieu en 1914, montre qu'il y a deux organisations distinctes et adverses: celle de Jéhovah et celle de Satan.
1931 - 26 juillet: adoption du nom "Témoins de Jéhovah" par une résolution à l'assemblée de Colombus (Ohio) et peu après, lors de rassemblements dans le monde entier. Durant les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale, l'attitude des Témoins de Jéhovah est pour le moins équivoque. Une lettre est adressée en 1933 à Hitler, Chancelier du Reich par la "Watch Tower Bible & Tract Society", Brooklyn, German Branch (Wachtturrnatr, 1-19, Magdeburg), voir plus loin l'article " La fin d'une légende: la société de la Tour de Garde et Hitler ".
1942 - Rutherford meurt le 8 janvier. Une équipe lui succède présidée par Nathan Homer Knorr. Frédéric W. Franz en est le vice-président.
1953 - 1er septembre: mise en oeuvre d'un vaste programme de formation des Témoins de Jéhovah dans la prédication de maison en maison. La nouvelle équipe met l'accent sur la formation, réalise et diffuse une nouvelle traduction de la Bible.
1966 - Les Témoins sont repris par l'obsession du calcul des dates. On annonce (avec cependant plus de discrétion qu'autrefois) la fin du monde pour 1975. Frédéric Franz explique sans rire que les calculs sont compliqués du fait que l'on ignore le temps exact qui s'est déroulé entre la naissance d'Adam et celle d'Éve...
1977 - Knorr décède, Frédéric Franz lui succède mais connaît à son tour de sérieux ennuis. L'échec de l'annonce de la fin du monde actuel pour 1975 conduit plusieurs hauts dirigeants à s'interroger sur le bien fondé de certaines affirmations, entre autres son neveu Raymond.
Raymond Franz a pratiquement consacré sa vie aux Témoins de Jéhovah. Il s'y était engagé dès la fin de ses études et fut durant 20 ans missionnaire aux Caraïbes dans des conditions très dures. En 1971, il rejoignit le corps des gouvernants composé de dix-sept membres. C'est seulement en 1975, date fixée après tant d'autres pour le déclenchement de la fin du monde, que Raymond Franz commença à éprouver des doutes qui ne firent que s'accentuer et se multiplier. Il décida en 1980 d'abandonner ses fonctions au Bethel. Au même moment, le corps gouvernant avait entrepris une enquête sur les rumeurs d'hérésie qui couraient à son sujet. Le 21 mai, il était convoqué à Brooklyn et forcé à démissionner. Six mois plus tard, parce qu'il avait été vu en compagnie d'un ancien adepte exclu de l'organisation, il fut exclu à son tour, mesure d'autant plus douloureuse pour lui qu'il restait attaché à l'organisation sinon à sa foi. "Il n'y a pas de vraie vie en dehors de l'organisation", aurait-il déclaré.
Suite à ces événements, l'Organisation des Témoins de Jéhovah (OJT) est soumise à une nouvelle radicalisation.
1990 - Près d'un million de TJ quitte l'OJT à la suite de l'échec de 1975 (pas de fin du monde!). C'est seulement 16 ans après que l'OJT réussira à obtenir un nouveau maximum de baptêmes. Dans le même temps, le nombre moyen d'heures pour faire un nouveau Témoin sera passé de 1246 à 3163 heures! (voir Informez-vous n° 10 p. 5/6).
Pour la première fois dans l'histoire de ce groupe, des personnes ayant occupé des postes importants ainsi que de simples Témoins de base ont réussi à se libérer de l'emprise de l'organisation, et, aidés par diverses associations laïques ou religieuses, à témoigner sur les pratiques internes à la secte et difficilement perceptibles de l'extérieur, et cela dans plusieurs pays (France, USA, Canada, Angleterre, etc.). Il en résulte, depuis quelques années, une meilleure connaissance de ce groupe.
Cependant la levée des restrictions sur les Témoins de Jéhovah dans certains pays d'Afrique et d'Europe de l'Est facilite le prosélytisme auprès de 100 millions de personnes.
1992 - Frédéric Franz meurt en décembre ; il est remplacé à la présidence par Milton Henschel, autre membre du Collège Central. Cinquième président d'une organisation au passé somme toute récent, Milton Henschel n'en continue pas moins de prophétiser et promettre à ses (seuls) adeptes mille ans de bonheur assurés.
* Les phrases en italiques sont tirées du livre "Les Témoins de Jéhovah", édité en 1993 par la Watch Tower Society, pages 717 à 723.
Qu'en est-il exactement de ce prétendu fameux Harmaguédon? Le mot est cité une fois dans la Bible, plus précisément au chapitre 16 de l'Apocalypse, verset 16. Il s'agit d'un passage assez obscur de l'apocalypse qui traite des "sept coupes de la colère de Dieu". Les Témoins s'en sont emparés pour lui donner une signification qui n'a plus rien de fondamentaliste et qui s'apparente plutôt au fantasme. Quant à Harmaguédon, c'est tout simplement la ville cananéenne de Méguiddo au pied du mont Carmel et qui fut le théâtre de sanglantes batailles. Les Témoins sont convaincus qu'une grande bataille (imminente) va s'y dérouler. Voilà pourquoi, pour vous en faire part et vous permettre de prendre vos dispositions, ils ont frappé à votre porte, la peur au ventre... une peur qu'ils essayent de vous transmettre ! La guerre sélective d'Harmaguédon est un élément clé de la peur utilisée par l'Organisation des TJ:
Sur fr.soc.sectes, un témoin de Jehovah a fait remarquer à juste titre que, dans cet article ci-dessous, les traductions de certains passages de la lettre adressée à Hitler ont été tronquées ou citées dans un contexte différent, ce qui altère singulièrement leur sens. Des modifications ont donc été ajoutées (affichage en vert) :
D'autre part, une
citation d'un passage de cette lettre a été supprimée
(affichage en Mickael Tussier, 12 octobre 2005. |
Il est tout à fait vrai qu'il y a eu des TJ victimes de Hitler. Selon la "Tour de Garde" (édition allemande, 1er juillet 1979, p. 8), 2.000 ont passé plusieurs années dans des camps de concentration, 635 sont morts en captivité, 203 ont été exécutés.
Les TJ ont émergé de l'obscurité, en Allemagne, au temps de la République de Weimar. Leur prosélytisme agressif leur avait déjà valu quelques conflits avec les autorités. Les couches défavorisées culturellement et économiquement, premières victimes des crises économiques (après la défaite de 1918, puis plus tard la crise mondiale de 1929), ont constitué un terrain fertile pour le recrutement et les promesses millénaristes.
Le président J.F. Rutherford avait adopté et ordonné un style beaucoup plus militant que son prédécesseur E.T. Russell. De cette époque datent les slogans "organisation de Dieu" contre "organisation de Satan" - aux États-Unis comme en Allemagne, où les nouvelles directives furent appliquées avec une rigueur toute "germanique". En 1931, la Bavière avait confisqué tous les imprimés de la "Tour de Garde". D'autres Länder avaient suivi cet exemple. Dès avant la prise de pouvoir par Hitler (30 janvier 1933) il y avait eu des chocs entre TJ et commandos nazis (pour qui les TJ étaient des agents américains).
Il était donc à prévoir qu'il y aurait des conflits entre le IIIème Reich (de mille ans, disait Hitler), totalitaire, et la "Théocratie" de la "Nouvelle Nation" jéhoviste, née en 1914. Les nazis soupçonnaient les TJ d'être des agents non seulement des Américains, mais aussi des Juifs et du sionisme. Le service militaire obligatoire, rétabli par Hitler en mars 1935, n'a pas été la cause unique ni première du conflit. Certes, à cette époque, les TJ le refusaient déjà, alors que pendant la première guerre (14-18) ils avaient pris part à la guerre sous les drapeaux de leurs pays respectifs. (Les numéros de la "Tour de Garde" allemande parus pendant la guerre donnent des nouvelles de "nos chers frères au front": "nous leur fournissons lettres et imprimés pour leur donner courage").
Par la suite, il y eu une volte face (ce qui n'est pas rare dans ce genre d'organisation totalitaire, où les décisions sont prises par le chef unique et répercutées et appliquées sans discussion). Les dirigeants se sont mis à opposer "la chrétienté", qui participe à des guerres, et "les vrais chrétiens" (= les TJ) qui refusent de répandre le sang.
Ce n'est pas faire injure à ceux qui ont payé de leur vie leur fidélité à leurs convictions que de noter que les dirigeants jéhovistes ont soigneusement passé sous silence les offres appuyées et réitérées de services faites en 1933 à Hitler.
Le 25 juin 1933, J.F. Rutherford et N.H. Knorr, son futur successeur, sont venus tout exprès à Berlin pour assister à un grand rassemblement de Témoins : plus de 5.000 dans le grand stade de Berlin-Wilmersdorf, décoré pour la circonstance de drapeaux à croix gammée. Le congrès s'est ouvert par le chant du "Deutschland über alles".
Les dirigeants ont fait adopter - sans résistance bien sûr - une "Déclaration" qui fut envoyée à Hitler, avec une lettre d'accompagnement, le tout dans un style particulièrement obséquieux.
La lettre s'adresse à Monsieur le Chancelier du Reich :
WATCH TOWER
B
I B L E A N D T R A C T
S O C I E T Y
PUBLISHERS
OF THE BIBLE STUDENTS ASSOCIATION
GENERAL
OFFICES, GERMAN
BRANCH,
117 ADAMS STREET WACHTTURMSTR. 1-19 B R O O K L Y N M A G D E B U R G NEW YORK, U.S.A. POSTSCH.-K. MAGDEBURG 4042 TELEPHONE, MAGDEBURG 40556, 40557, 40558 RADIO
AND CABLE ADDRESS: WATCHTOWER MAGDEBURG
Für
diejenigen deutschen Ländergruppen, in denen sogar Verbote der
Watch Tower Bible and Tract SocietyM a g d e b u r g |
Voici la traduction de quelques extraits de la lettre d'accompagnement (on n'a pas cherché à alléger le style de ce texte, dont la lourdeur - dans l'ancien style administratif allemand - est aggravée par une obséquiosité insistante et pénible).
Elle affirme que les 5.000 personnes environ réunies à Berlin le 25 juin 1933, des "Etudiants de la Bible" d'Allemagne, représentaient "plusieurs millions d'Allemands", "amis et adeptes de ce mouvement depuis plusieurs années déjà".
Les accusations qui ont déclenché certaines mesures prises contre les TJ "viennent pour la plupart du camp clérical et surtout catholique, et sont fausses".
Les auteurs se disent "absolument convaincus de la parfaite objectivité des services du gouvernement" ; si des fonctionnaires ont jugé "de façon erronée la littérature et le sens du mouvement", c'est en raison de l'"importance de cette littérature" et du fait que ces pauvres fonctionnaires sont "surchargés de travail".
Les erreurs d'appréciation viennent des " adversaires religieux "...
"Le Présidium de la Société de la Watch Tower à Brooklyn est et a toujours été au plus haut point germanophile, c'est pour cette raison qu'en 1918 le Président et les sept membres du Directoire en Amérique ont été condamnés à un total de 80 ans de prison, parce que le Président a refusé d'utiliser les deux revues qu'il dirige en Amérique pour la propagande de guerre contre l'Allemagne, et, pour cette raison, à être interdites et réprimées en Amérique pendant la guerre.
De même, la Présidence de notre Société
a non seulement refusé ces mois derniers de participer à la
propagande racontant des horreurs sur l'Allemagne, (nazie, NdT), mais a pris
position contre cette propagande, comme cela est souligné aussi dans
la Déclaration ci-jointe, qui indique que les milieux qui ont dirigé
cette propagande d'horreurs en Amérique (les hommes
d'affaire juifs Juifs affairistes
et les catholiques ), sont aussi là-bas les plus acharnés persécuteurs
du travail de notre Société et de sa présidence ..."
... "Il a de plus été constaté, lors de cette Conférence des 5.000 délégués, que les Etudiants de la Bible d'Allemagne combattent pour les mêmes buts moraux et idéaux élevés que le Gouvernement national du Reich allemand a proclamés, en ce qui concerne le rapport des hommes avec Dieu, c'est-à-dire : loyauté de la création envers le créateur ! "
... "Lors de cette conférence, il a été
constaté qu'il n'y a pas d'opposition dans les relations entre
les Etudiants de la Bible d'Allemagne et le Gouvernement national du Reich
allemand, mais au contraire - en ce qui concerne les
idéaux religieux et apolitiques, ainsi que les aspirations des étudiants
de la Bible - ceux-ci sont en totale concordance avec les buts identiques
parallèles du Gouvernement national du
Reich allemand ..."
... "Le parti [nazi] en tant que tel représente
le point de vue d'un christianisme positif sans être attaché
à une dénomination particulière. Il lutte contre l'esprit
juif-matérialiste à l'intérieur et l'extérieur
de nous et est convaincu que tout recouvrement du peuple Germanique ne peut
seulement être accompli que par l'inverse de cet esprit ...".
(c'est nous qui mettons en caracères
gras, ndt)
La lettre se réfère ensuite
aux "justes
principes" au
point n° 24 énoncé dans le Programme du Parti national-socialiste,
concernant la liberté religieuse, et
dont elle rappelle le contenu auquel les TJ adhèrent
:
La lettre est signée :"Nous demandons la liberté de toutes les confessions religieuses dans l'État, dans la mesure où elles ne mettent pas en péril son existence ou ne contreviennent pas au sentiment qu'à la morale de la race germanique.
Le parti [nazi] en tant que tel représente le point de vue d'un christianisme positif sans être attaché à une dénomination particulière. Il lutte contre l'esprit juif-matérialiste à l'intérieur et l'extérieur de nous et est convaincu que tout recouvrement du peuple Germanique ne peut seulement être accompli que par l'inverse de cet esprit ...".
(c'est nous qui mettons en caractères gras, NdT).
... "Le Parti .., combat l'esprit juif matérialiste ..."
L'Histoire atteste que seuls quelques groupes ont eu le courage de dénoncer la terreur nazie. Parmi eux figuraient les témoins de Jéhovah, que l'on a décrits comme un " minuscule ilot de résistance [morale] inébranlable au sein d'une nation terrorisée ". Des historiens respectés témoignent de leur courageuse fermeté. Cependant, quelques-uns de leurs détracteurs, parmi lesquels d'anciens coreligionnaires, accusent les Témoins de Jéhovah d'avoir dans un premier temps, recherché un compromis avec le régime de Hitler. Selon eux, les représentant de la Société Watch Tower auraient tenté en vain de gagner la faveur du nouveau pouvoir et, au moins au début, aurait adopté l'idéologie raciste des nazis, laquelle devait aboutir au meurtre de six millions de Juifs. Ces graves accusations sont dénuées de tout fondement. (...) |
Ayant abordé la question du financement [par les Juifs], la
" Déclaration " s'en prenait aux pratiques déloyales du grand
commerce en ces termes :
" Ce sont les négociants juifs de la puissance anglo-américaine qui ont élaboré le grand négoce et l'ont utilisé comme un moyen propre à exploiter et asservir beaucoup de peuples. " Comme chacun pouvait le constater, cette remarque ne visait pas le peuple juif dans son ensemble. Il est regrettable qu'elle ait pu être mal comprise et perçue comme offensante. Certains ont prétendus que les TJ partageaient l'hostilité des Eglises allemandes à l'égard des Juifs. C'est absolument faux. (...) |