Actualités sur les sectes en août 2005.
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France : Sectes
Assemblée Nationale - Question/réponse (Mme Chantal Robin-Rodrigo) secret professionnel
JO, 2 août 2005
[Texte intégral]
12ème législature
Question N° : 56683 de Mme Robin-Rodrigo Chantal ( Socialiste - Hautes-Pyrénées ) QE
Ministère interrogé : justice
Ministère attributaire : justice
Question publiée au JO le : 01/02/2005 page : 943
Réponse publiée au JO le : 02/08/2005 page : 7577
Date de changement d'attribution : 02/06/2005
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : lutte et préventionTexte de la QUESTION : Depuis près de deux ans, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) alertait le Gouvernement au sujet des difficultés auxquelles de nombreux médecins se heurtent afin de signaler aux autorités la situation de victimes d'abus de faiblesse et de sujétion psychologique ou physique. En effet, les personnes dépositaires, par état ou par profession, d'informations à caractère secret ne peuvent les révéler sans s'exposer à être poursuivies pour violation du secret professionnel. Dans certains cas, la loi autorise ces personnes à témoigner, notamment en cas de privations ou de sévices infligés à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychologique ; ces dispositions ne semblent pas permettre de signaler les abus frauduleux de la faiblesse de personnes en situation de sujétion psychologique ou physique. Compte tenu de cette situation complexe et problématique, Mme Chantal Robin-Rodrigo demande à M. le garde des sceaux, ministre de la justice, de lui indiquer ses intentions au sujet de ce dossier.
Texte de la REPONSE : Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que les personnes victimes d'un abus frauduleux en raison de leur état d'ignorance ou de faiblesse font partie de la catégorie des victimes visée par l'article 266-14 du code pénal, lequel permet notamment à des professionnels de la santé de dénoncer à l'autorité judiciaire des faits de mauvais traitements. Toutefois, et malgré l'élargissement des cas de dénonciation prévus par l'article 11 de la loi n° 2004-1 du 2 janvier 2004 relative à l'accueil et à la protection de l'enfance, il n'apparaît pas que les aliénations de patrimoine, la signature d'engagements ruineux, voire la renonciation à des droits dont peuvent être victimes ces personnes puissent être compris comme étant des sévices ou privations constatés par le professionnel. Le renforcement de la protection des victimes d'un abus frauduleux de leur état d'ignorance ou de faiblesse pourrait justifier la création d'une nouvelle possibilité de dérogation au secret auquel sont astreints ces professionnels ; toutefois, une telle perspective devrait faire l'objet d'une réflexion concertée avec les instances professionnelles confrontées à cette difficulté.
SOC 12 REP_PUB Midi-Pyrénées O
France : Actualités diverses
Un sénateur propose pour les associations un statut "d'utilité locale"
AFP, 5 août 2005
[Texte intégral]
PARIS, 5 août 2005 (AFP) - Les associations non éligibles aux avantages liés à la reconnaissance d'utilité publique pourraient bénéficier d'un statut "d'utilité locale", aux termes d'une proposition de loi du sénateur vendéen Bruno Retailleau, dont le texte a été distribué vendredi au Sénat. Réservée aux associations "assurant une réelle mission d'intérêt public local", la "reconnaissance d'utilité locale", au niveau du département, leur assurerait les "mêmes droits et obligations que ceux des associations reconnues d'utilité publique", permettant ainsi la mise en oeuvre d'un "mécénat de proximité".
La proposition de M. Retailleau pose également le principe selon lequel "les associations assurent une protection à leurs dirigeants en cas de poursuites pénales pour des faits relatifs à une faute non intentionnelle et non détachable de leurs fonctions".
L'auteur souligne que le mouvement associatif en France représente 1 million d'associations, 12 millions de bénévoles, 22 millions d'adhérents et près de 45,7 milliards d'euros de budget, "dont la moitié est financée sur les fonds publics".
Mais seules les "grandes associations nationales" peuvent bénéficier des avantages fiscaux et juridiques liés à la reconnaissance d'utilité publique.
Angleterre : Religions
Des enfants sacrifiés au nom de Dieu
AEM, 5 août 2005 par Charles Atangana
[Texte intégral]
La police britannique, en collaboration avec les services sociaux, a lancé une enquête sur les exactions commises sur des enfants au sein de certaines sectes et églises "africaines" en Angleterre. Accusés de sorcellerie, de nombreux enfants sont en effet torturés et sacrifiés lors des rituels dexorcisme et autres pratiques sataniques.
Baptisé "projet violet", cette vaste opération a par ailleurs mis à nu une autre affaire : celle du trafic denfants noirs africains en Angleterre. Les résultats de lenquête devraient donc permettre, dans les tous prochains mois, à lopinion den savoir un peu plus.
La présence accrue de la police, sur le terrain, a pour objectif de prévenir les actes barbares dont sont victimes des jeunes enfants innocents daprès les responsables des services sociaux.
Grâce aux nombreux témoignages receuillis par les enquêteurs, on note une baisse substancielle des cas de décès en 2004. Le commissaire de police, Christ Bourlet, chef du département en charge des questions criminelles, avoue que son service "est encore loin de se faire une idée sur lampleur du problème" parce que, explique-t-il : "nous navons pas encore reçu des temoignages accompagnés des preuves palpables, mais toujours est-il que nous avons déjà eu à ramasser des restes humains dans des sacs poubelle en ville..."
La presse, il convient de le noter en passant, réserve une large place à la "promotion de cette activité" avec des pleines pages dannonces publicitaires, par lesquelles des marabouts offrent toutes sortes de prestations. Et que The Voice, le plus grand journal de la communaute noire de Londres, joue le rôle relais de cette vaste campagne.
A travers ces annonces, ces marabouts affirment guérir toutes sortes de maladies. Santé, bonheur, réussite, mariage, amour, succés au travail et en amour, voyages, loto, et autres sont les autres secteurs dans lesquels ils excellent. En plus de cela, on peut même trouver des enregistrements vidéo des séances de délivrance et exorcisme. Ces supports sont disponibles dans les rayons des boutiques des quartiers à très forte population noire africaine. On peut y voir des séances au cours desquelles les fidèles dune église sont entrain de chasser le démon qui aurait pris possession du corps dun jeune enfant.
Léglise fondamentaliste, majoritairement sous conduite nigerianne est particulièrement mise en cause dans cette affaire de maltraitance denfants.
Pour la seule année 2002, a-t-on appris des sources policières, pas moins de 300 enfants noirs ont été portés disparus à la sortie des classes sur une période de trois mois. Seuls deux dentre eux ont été retrouvés après une série dinvestigations.
France : Moon
L'OL joue avec Moon
L'Express, 8 août 2005 par Julien Bordier
[Texte intégral
Le club lyonnais a participé à la Peace Cup, financée par le gourou de l'Eglise de l'Unification. Carton jaune?
Séoul, 24 juillet 2005, World Cup Stadium. Capacité: 65 800 spectateurs. Parvenu en finale de la Peace Cup, l'Olympique lyonnais (OL) s'incline 1 but à 3 face aux Anglais de Tottenham. Même pour le quadruple champion de France, perdre un tournoi de présaison n'a rien de déshonorant. Sauf lorsqu'on reçoit son lot de consolation - un chèque de 500 000 dollars - en présence du révérend Sun Myung Moon, financier de l'événement et, surtout, gourou de l'Eglise de l'Unification. Ce mouvement, plus connu sous le nom de «secte Moon», a été épinglé en France par la commission parlementaire d'enquête sur les sectes, en 1995. L'Association pour l'unification du christianisme mondial (dénomination française de la secte) a, elle, déjà été condamnée pour fraude fiscale. L'OL aurait-il commis une faute de goût?
«Les dirigeants de Lyon savaient-ils que la Peace Cup était organisée par un mouvement sectaire qui exploite ses adeptes à travers le monde?» demande Catherine Picard, présidente de l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (Unadfi). Réponse d'Olivier Blanc, directeur de la communication du club lyonnais: «Ce n'était pas un secret, je suis surpris de ce procès d'intention. Nous avons participé à un tournoi avec sept autres équipes internationales. L'intérêt sportif a primé. Nous n'avons rien cautionné.» En attirant des formations illustres comme le PSV Eindhoven, la Real Sociedad ou Boca Juniors, Father Moon a réussi son coup: «La participation de ces grands clubs donne de la respectabilité à la secte», s'indigne Catherine Picard.
Le «messie» est un mauvais payeur
Manipuler les images est une pratique courante de Moon. Par exemple, sur le site Internet de la Peace Cup, le logo d'Adidas figure en bonne place, sous la rubrique «Official Sponsor». Or le bureau asiatique de l'équipementier est formel: «Adidas n'était pas sponsor officiel de l'événement.» Seule présence de la marque aux trois bandes: les ballons utilisés lors des matchs. «Moon se sert de tout pour son image: l'anticommunisme hier, la paix et le sport aujourd'hui», affirme Pascal Zivi, un Français, installé à Sapporo (Japon), qui vient en aide aux anciens de la secte.
Moon possède des clubs au Brésil, en Corée et aux Etats-Unis. Riche et populaire, le foot plaît aux moonistes, selon le sociologue William Gasparini, car il «développe un esprit de compétition qui suppose des sacrifices sur un certain nombre de plaisirs (la cigarette, l'alcool ou les relations sexuelles).»
L'Olympique Lyonnais devrait quand même se méfier: le «nouveau messie» est un mauvais payeur. Pelé, qui a assuré, en 2003, la promotion de la première Peace Cup - à laquelle participaient déjà les Gones - n'a toujours pas reçu les 200 000 dollars promis et sa part des recettes. Le club de Jean-Michel Aulas espérait surtout une belle fenêtre médiatique en Asie, le marché émergent du football.
France : Actualités diverses
Décès d'un ex-prêtre mis en examen pour viols et agressions sexuelles
AFP, 9 août 2005
[Texte intégral]
VERSAILLES - Bruno Salleron, un ex-prêtre âgé de 67 ans, qui devait comparaître à partir du 14 septembre devant la cour d'assises des Yvelines pour "viols" et "agressions sexuelles" est décédé de mort naturelle et a été inhumé le 8 août à Versailles (Yvelines), a-t-on appris mardi auprès de son avocat.
Le 15 juin 2001, le prêtre, soupçonné d'agressions sexuelles sur des jeunes filles dans les Yvelines et dans le nord de la France, avait été mis en examen pour "agressions sexuelles et viols aggravés".
Une source proche du dossier avait alors indiqué à l'AFP que le prêtre, ordonné 1964, attirait chez lui des jeunes filles, dont certaines n'avaient pas 18 ans, sous prétexte de séances d'exorcisme et pratiquait sur elles des attouchements plus ou moins poussés.
Le 15 novembre 2000, un prêtre du diocèse de Soissons (Aisne) qui avait recueilli des témoignages sur les agissements du prêtre l'avait dénoncé auprès du parquet de Versailles (Yvelines) sur les conseils de l'évêque de Versailles.
L'évéché de Versailles avait indiqué en juin 2000 à l'AFP qu'"à la suite des plaintes sur des pratiques d'exorcisme", l'évêque de Versailles avait signifié au père Salleron "oralement et par écrit", en janvier 1992, "l'interdiction "formelle de pratiquer tout exorcisme".
Il avait été arrêté en juin 2001 à son domicile de Marly-le-Roi (Yvelines)
France : Sectes
Assemblée nationale - Réponse - (Mme Claude Darciaux) Kinésiologie
JO, 9 août 2005
[Texte intégral]
12ème législature
Question N° : 63640 de Mme Darciaux Claude ( Socialiste - Côte-d'Or ) QE
Ministère interrogé : solidarités, santé et famille
Ministère attributaire : santé et solidarités
Question publiée au JO le : 26/04/2005 page : 4197
Réponse publiée au JO le : 09/08/2005 page : 7732
Date de changement d'attribution : 02/06/2005
Rubrique : santé
Tête d'analyse : traitements
Analyse : kinésiologie. bilan et perspectives
Texte de la QUESTION : Mme Claude Darciaux souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur la kinésiologie. Au regard des dérives sectaires de cette théorie dénoncées par de nombreuses familles, elle lui demande de bien vouloir faire le point sur la kinésiologie, son origine, son développement et ses risques.
Texte de la REPONSE : La kinésiologie est un mouvement qui se qualifie de « thérapie énergétique », apparu aux États-Unis dans les années soixante. La kinésiologie, proche de la chiropraxie reposant sur le concept d'énergie vitale, qui s'est développée en France en recrutant notamment auprès de professionnels de santé et d'adeptes de médecines parallèles et en délivrant des prestations très coûteuses présentées comme qualifiantes par leurs promoteurs, n'est ni définie ni reconnue dans le cadre du code de la santé publique. À diverses reprises la mission interministérielle chargée de la vigilance et de la lutte contre les dérives sectaires a appelé l'attention sur la kinésiologie. Il importe de souligner que toute personne qui prend part à l'établissement d'un diagnostic ou au traitement de maladies réelles ou supposées, par des actes personnels, consultations verbales ou écrites, ou par tout autre procédé quel qu'il soit, sans être titulaire d'un diplôme exigé pour l'exercice de la profession de médecin ou sans être bénéficiaire des dispositions relatives aux actes qui peuvent être pratiqués dans le cadre des professions paramédicales, est passible de poursuites pour exercice illégal de la médecine, aux termes de l'article L. 4161-1 du code de la santé publique. En outre, avant de reconnaître les bienfaits d'une thérapie, il est indispensable de définir les pathologies auxquelles celle-ci s'adresse et d'en apprécier l'efficacité. En effet, l'article 39 du code de déontologie médicale précise que « les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire et sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est interdite ». À ce jour, aucune étude sérieuse n'ayant été réalisée quant au respect de ces exigences dans le cadre de la kinésiologie, cette activité ne saurait être considérée comme une méthode thérapeutique à promouvoir.
SOC 12 REP_PUB Bourgogne O
France : Sectes
Assemblée nationale - Réponse (Philippe Vuilque) Kinésiologie
JO, 9 août 2005
[Texte intégral]
12ème législature
Question N° : 61802 de M. Vuilque Philippe ( Socialiste - Ardennes ) QE
Ministère interrogé : solidarités, santé et famille
Ministère attributaire : santé et solidarités
Question publiée au JO le : 05/04/2005 page : 3434
Réponse publiée au JO le : 09/08/2005 page : 7732
Date de changement d'attribution : 02/06/2005
Rubrique : santé
Tête d'analyse : traitements
Analyse : kinésiologie. bilan et perspectives
Texte de la QUESTION : M. Philippe Vuilque souhaite attirer l'attention de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille sur la kinésiologie. Au regard des dérives sectaires de cette théorie dénoncées par de nombreuses familles, il lui demande de bien vouloir faire le point sur la kinésiologie, son origine, son développement et ses risques.
Texte de la REPONSE : La kinésiologie est un mouvement qui se qualifie de « thérapie énergétique », apparu aux États-Unis dans les années soixante. La kinésiologie, proche de la chiropraxie reposant sur le concept d'énergie vitale, qui s'est développée en France en recrutant notamment auprès de professionnels de santé et d'adeptes de médecines parallèles et en délivrant des prestations très coûteuses présentées comme qualifiantes par leurs promoteurs, n'est ni définie ni reconnue dans le cadre du code de la santé publique. À diverses reprises la mission interministérielle chargée de la vigilance et de la lutte contre les dérives sectaires a appelé l'attention sur la kinésiologie. Il importe de souligner que toute personne qui prend part à l'établissement d'un diagnostic ou au traitement de maladies réelles ou supposées, par des actes personnels, consultations verbales ou écrites, ou par tout autre procédé quel qu'il soit, sans être titulaire d'un diplôme exigé pour l'exercice de la profession de médecin ou sans être bénéficiaire des dispositions relatives aux actes qui peuvent être pratiqués dans le cadre des professions paramédicales, est passible de poursuites pour exercice illégal de la médecine, aux termes de l'article L. 4161-1 du code de la santé publique. En outre, avant de reconnaître les bienfaits d'une thérapie, il est indispensable de définir les pathologies auxquelles celle-ci s'adresse et d'en apprécier l'efficacité. En effet, l'article 39 du code de déontologie médicale précise que « les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire et sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est interdite ». À ce jour, aucune étude sérieuse n'ayant été réalisée quant au respect de ces exigences dans le cadre de la kinésiologie, cette activité ne saurait être considérée comme une méthode thérapeutique à promouvoir.
SOC 12 REP_PUB Champagne-Ardenne O
Brésil : Religions
Le Renouveau charismatique, une arme pour l'Eglise brésilienne contre son déclin
AFP, 12 août 2005
[Texte intégral]
SAO PAULO - Le Renouveau charismatique de Marcelo Rossi, prêtre-chanteur en vogue dans les banlieues populaires de Sao Paulo, est la nouvelle arme que l'Eglise catholique s'est donnée au Brésil, à grands coups de messes-spectacles, pour contrer l'influence grandissante des Eglises évangélistes ou pentecôtistes.
Mais, selon les analystes, ce mouvement encouragé par feu le pape Jean-Paul II n'a pas la sympathie de son successeur Benoît XVI.
Dans un pays comptant le plus de catholiques déclarés au mondemillions, soit 73,8% de la population, selon le dernier recensement général datant de 2000), les populaires "shows-messes" du Sanctuaire du rosaire byzantin, fondé en 1998 par le prêtre chanteur du diocèse de Sao Paulo, se distinguent par leur originalité liturgique.
Le père Marcelo Rossi, qui a déjà vendu des millions de CD et produit un film sur la vierge Marie, ne fait pas de sermons. Accompagné par un orchestre, il enchaîne des chansons reprises en choeur par les fidèles lors de messes retransmises en direct à la télévision.
Né à la fin des années 1960, le courant spirituel du Renouveau charismatique, enraciné dans l'événement de la Pentecôte, accorde une importance prépondérante à la présence du Saint Esprit dans ses manifestations religieuses.
Le développement spectaculaire que lui a donné Marcelo Rossi bénéficiait de la sympathie affichée Jean-Paul II. Mais il ne semble pas en aller de même avec le nouveau pape Benoît XVI.
Le Vatican a choisi d'inviter comme unique représentant de l'épiscopat brésilien aux Journées mondiales de la Jeunesse, Mgr Fernando Areas Rifan, l'évêque ultra-conservateur de Campos, autrefois très proche du mouvement traditionaliste incarné par Mgr Marcel Lefèvre et adepte irréductible de la messe en latin.
Selon les analystes, il s'agit d'un message clair de défiance face aux innovations liturgiques de Marcelo Rossi, encouragées par la puissante Confédération nationale des évêques du Brésil (CNBB).
Les analystes rappelent aussi qu'à l'époque où il était préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger avait mené une offensive implacable contre la théologie de la libération, dont la CNBB a longtemps été le principal bastion en Amérique latine avant sa reprise en main, ordonnée à partir des années 1990 par le Vatican.
"Benoît XVI, explique Flavio Conrado, chercheur à l'Institut supérieur d'étude des religions (Iser), est intransigeant sur la doctrine et n'est pas ouvert aux innovations liturgiques. C'est pourquoi la CNBB aura de plus en plus de difficultés à gérer, par exemple, la popularité du père Marcelo Rossi, le chef de file du Renouveau charismatique au Brésil".
"Alors que le clergé catholique prêchait la théologie de la libération, très rationaliste et engagée dans les mouvements sociaux, les néo-pentecôtistes ont prôné la "théologie de la prospérité" qui annonçait que la foi pouvait être un moyen d'accéder non seulement à la vie éternelle mais aussi aux biens matériels", analyse Flavio Conrado.
Selon lui, ce genre de message passe bien dans les couches les plus pauvres de la population brésilienne, qui s'adaptent mal par ailleurs à la rigidité liturgique et doctrinaire du catholicisme. "En plus, chaque église protestante forme ses propres pasteurs et évêques, et offre ainsi une possibilité de promotion sociale aux fidèles via sa hiérarchie. La tendance est nettement défavorable aux catholiques", prévoit M. Conrado
Etats-Unis : Kabbale
Madonna incite Britney Spears à soutenir une secte
MTV, 17 août 2005 par Pierre Stirner
[Texte intégral]
Madonna a persuadé Britney Spears de donner 32 000 $ (26 000 €) aux leaders de la secte juive mystique Kabbalah, afin que le bébé dont la star de Toxic va accoucher puisse être accepté au sein de cette religion controversée.
Britney Spears, âgée de 23 ans, devrait donner le jour à son premier enfant le mois prochain, et a donc donné de l'argent pour Spirituality for Kids, un club Kabbalah pour enfants, à la demande de Madonna, son mentor.
La Material Girl est la fidèle la plus célèbre sur la planète de cette secte mystique inspirée du Judaïsme, et elle a usé de son influence afin de recruter des fidèles pour ce groupe.
Selon une source qui aurait informé le quotidien britannique The Daily Mirror : "Britney a fait ce don charitable le mois dernier. Madonna lui avait suggéré qu'elle le fasse au profit de Spirituality For Kids parce qu'elle croit que c'est fantastique.
Elle lui a dit que de mettre son bébé sous la protection de Kabbalah dès que possible ne pourrait être que très bénéfique à toutes les personnes impliquées dans l'éducation de l'enfant. Britney Spears pense que Madonna est un modèle à suivre, et il ne lui viendrait jamais à l'idée de remettre en question un de ses conseils".
France : Vacma
Nouvelle mise en examen pour extorsion de fonds
AFP, 9 août 2005
[Texte intégral]
NANCY - Secte d'Algrange: nouvelle mise en examen pour extorsion de fonds
Une femme de 57 ans a été mise en examen jeudi pour extorsion de fonds et séquestration par un juge d'instruction de Thionville (Moselle) dans le cadre d'une information judiciaire sur une secte à Algrange, a indiqué le parquet de Thionville.
Cette femme originaire de Marseille a été laissée en liberté sous contrôle judiciaire. C'est la huitième personne mise en examen pour les mêmes chefs dans le cadre de cette affaire touchant une petite communauté aux pratiques sectaires qui s'était installée pendant deux ans dans une grande villa à Algrange en Moselle.
L'instruction a recensé cinq victimes de cette communauté baptisée "Minh Vacma" qui prônait un mélange d'arts martiaux et de philosophie orientale et imposait des punitions aux adeptes récalcitrants, punitions qui pouvaient être rachetée moyennant finances.
Le gourou de cette secte, mis en examen et écroué en juin, a été libéré pour raison médicale le 12 août. D'abord placé sous mandat de dépôt à Metz, il avait ensuite été retenu à Fresnes. Seul celui qui apparaît être son homme de main est encore écroué, a précisé le parquet.
Une quinzaine d'adeptes venant pour la plupart du Grand Est de la France et du Luxembourg vivaient au sein de ce groupe à Algrange.
Une femme originaire d'Orléans avait déposé plainte lorsque, ne pouvant rembourser "ses dettes" et voulant quitter la communauté, elle avait été retenue contre son gré.
L'enquête doit encore donner lieu à des auditions et des investigations au Luxembourg et en Belgique, a-t-on précisé de source judiciaire.
Etats-Unis : Religions
Un télévangéliste américain appelle à assassiner Hugo Chavez
AFP, 23 août 2005
[Texte intégral]
WASHINGTON - Un célèbre télévangéliste américain a exhorté les Etats-Unis à assassiner le président vénézuélien Hugo Chavez, lors d'une émission religieuse diffusée à la télévision lundi soir.
"Si il (Chavez) croit que nous essayons de le tuer, je pense que nous devrions y aller et le faire", a dit Pat Robertson, un télévangéliste conservateur sur la chaîne de télévision Christian Broadcasting Network (CBN).
La chaîne CBN, proche des chrétiens fondamentalistes, avait auparavant diffusé un reportage critiquant M. Chavez et dénonçant ses liens avec le président cubain Fidel Castro et les pays arabes.
L'élimination physique de Chavez "serait beaucoup moins cher que de lancer une guerre", a expliqué le prédicateur. "Nous n'avons pas besoin d'un autre conflit à 200 milliards de dollars pour nous débarrasser d'un dictateur violent", a-t-il ajouté.
Un porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a dénoncé mardi les propos du télévangéliste en assurant qu'"ils ne représentaient pas la politique des Etats-Unis". Les commentaires de M. Robertson sont "inappropriés" et "toutes les allégations indiquant que nous préparons une action hostile contre le gouvernement du Venezuela sont complètement sans fondement", a-t-il dit.
Fondateur de la Christian Coalition et ancien candidat à la présidentielle, Pat Robertson, 75 ans, a qualifié M. Chavez de "dangereux ennemi" pour les Etats-Unis. "Après avoir détruit l'économie du Venezuela, (Chavez) veut faire de son pays un tremplin pour l'infiltration communiste et l'extrémisme musulman sur tout le continent", a-t-il dit.
Farouche critique de la politique américaine, le président Chavez a plusieurs fois accusé les Etats-Unis de chercher à l'assassiner. Il soupçonne Washington d'être derrière le coup d'Etat d'avril 2002 et la grande grève de décembre 2002 à février 2003, qui visait à torpiller l'industrie pétrolière vénézuélienne, le poumon économique du pays.
Le Venezuela est le quatrième fournisseur de pétrole des Etats-Unis.
---------------------------------Que ne ferait-on pas au nom de la charité ! Mathieu Cossu.
France : Scientologie
"Dans la secte", une BD sur l'itinéraire d'une jeune fille dans une secte
AFP, 25 août 2005
[Texte intégral]
PARIS - "Dans la secte", une nouvelle BD, raconte l'histoire vraie d'une jeune fille ordinaire, normalement intelligente, un peu stressée par son métier dans la pub et un peu déprimée par une rupture, qui est embrigadée dans une secte avant de la quitter.
Scénario de Pierre Henri et dessin de Louis Alloing (en bichromie avec du bleu comme le blues du vague à l'âme), l'album relate cette histoire telle que l'adepte l'a vécue, dont seul le prénom, Marion, est un pseudo. Les auteurs, avec l'accord de l'intéressée, citent tout du long le nom de celle qu'ils dénoncent, l'Eglise de scientologie.
Ainsi, elle explique comment elle a été recrutée par un ancien ami, s'est laissée séduire, y a cru de toutes ses forces, pourquoi elle est partie pour le centre européen de Copenhague de la Scientologie, d'abord motivée à fond, prête à gravir tous les niveaux, puis progressivement désenchantée jusqu'à saturation.
Avant de décider de tout quitter et de retrouver son ancienne vie.
Elle raconte "l'interrogatoire" subi cinq heures durant quand elle a voulu partir, son retour, ses témoignages à la radio, sa volonté de porter plainte puis les pressions subies et le retrait finalement de sa plainte en échange d'une transaction : les 70.000 francs (40.670 euros) qu'elle avait dépensés en un an.
Cela se passait dans les années 80 mais Marion n'a pas encore tout exorcisé ni oublié "la perte insidieuse du discernement", "l'enfermement sur soi". Elle dit "espérer que ce livre aide les jeunes et les moins jeunes à faire attention à l'embrigadement et au phénomène sectaire qui est partout".
La BD est préfacée par Catherine Picard, députée, ancienne présidente du groupe parlementaire d'étude sur les sectes et actuelle présidente de l'Association de défense de la famille et de l'individu (ADFI). Une postface de l'association traite du mécanisme de l'emprise des sectes sur l'individu.
(Editions La boîte à bulles, 88 pages, 13,50 euros
Belgique : Témoins de Jéhovah
La loi du silence
La Dernière Heure, 26 août 2005 par Michael Kaibeck
[Texte intégral
Enfant, Déborah a été violée par un témoin de Jéhovah. La congrégation a tout fait pour étouffer l'affaire
BRUXELLES - C'est le genre d'affaire sur laquelle pèse une chape de plomb. Le genre d'affaire pour laquelle il faut à la personne qui en est victime un courage sans bornes afin de pouvoir en parler.
C'est le cas de Déborah. Cette jeune femme de 30 ans a été abusée lorsqu'elle avait 9 ans. Les faits ont duré pendant un an et demi sans que l'enfant n'ose en parler à qui que ce soit.
Il faut dire que, comme si les choses n'étaient déjà pas assez horribles comme ça, les faits se passent au sein des Témoins de Jéhovah.
Un monde qui fonctionne selon ses propres règles. «On y est depuis qu'on est enfant», explique Déborah. «J'en ai d'abord parlé à une amie à l'école. Elle aussi était témoin de Jéhovah. Elle en a parlé à mes parents qui en ont parlé aux anciens. On a été convoqué dans une salle et il a fallu leur expliquer ce qui s'était passé. Ça a duré une demi-heure et puis la famille de mon abuseur est entrée. Ça a été horrible», raconte Déborah.Le résultat de cet entretien, c'est que rien n'a été fait. «Non, rien du tout. Vous savez, chez les Témoins de Jéhovah, pour qu'on croie en une accusation, il faut qu'il y ait deux témoins. Par exemple, si quelqu'un vous voit dans la rue en train de fumer, ce n'est pas suffisant parce que ce sera votre parole contre la sienne. S'il y a deux témoins, ce sont deux paroles contre la vôtre et c'est eux qui ont raison», explique la jeune femme.
Bien évidemment, dans ce cas-ci, il n'y avait pas de témoin aux abus. Par conséquent, l'affaire a été simplement et proprement étouffée. Même par sa propre famille.
Déborah n'a eu d'autre solution que de se renfermer sur elle-même et d'occulter ce qui lui était arrivé. Ce n'est qu'il y a quatre ans que tout est remonté à la surface
En 2003, elle est allée déposer plainte à la police contre son bourreau, juste un peu avant la prescription.
Mais jusqu'à présent, le dossier n'a pas beaucoup avancé. Déborah est consciente du fait que «cela aboutira sans doute à un non-lieu, mais il fallait que je le fasse».L'an dernier, à la mort de sa maman, Déborah a eu le courage de quitter les Témoins de Jéhovah.«C'est une secte. Vous subissez un véritable lavage de cerveau. Quand vous êtes à l'intérieur, vous ne vous rendez compte de rien. Vous n'avez pas d'amis, vous n'êtes pas dans la vie réelle.»
Aujourd'hui encore, Déborah ne comprend pas pourquoi cette loi du silence s'est appliquée. Au nom de quoi? «Il aurait suffi d'en parler à la police à cette époque et tout aurait été fini. Mais non, personne n'a rien fait, rien dit.»
Déborah a subi une grave dépression ces dernières années. Aujourd'hui, elle remonte peu à peu la pente et tente de se reconstruire.
C'est une épreuve d'autant plus difficile que, à cause de son combat pour faire triompher la vérité, sa famille lui tourne complètement le dos.
-----------------------------Déborah est présente sur le forum : Témoins de Jéhovah
Canada : Témoins de Jéhovah
Une affaire d'agression sexuelle lève le voile sur les Témoins de Jéhovah
Matinternet, 29 août 2005
[Texte intégral
Un Témoin de Jéhovah qui a agressé sexuellement sa propre fille a été condamné lundi à une peine de deux ans moins un jour, qu'il devra purger dans la communauté. L'affaire met en lumière la façon dont ce mouvement traite les plaintes pour agression sexuelle en son sein.
La victime, Vicki Boer, a estimé que cette condamnation devrait obliger les Témoins de Jéhovah à affronter leurs lacunes en ce qui concerne les plaintes pour agressions. "Pour la première fois, quelqu'un m'a crue", a dit Mme Boer en parlant du juge. Les anciens n'avaient jamais eu à rendre de comptes, a-t-elle ajouté, en entrevue depuis Fredericton.
En juin, Gower Palmer a plaidé coupable à un chef d'accusation d'agression sexuelle en Cour supérieure de l'Ontario à Orangeville. Mais le tribunal a constaté qu'il avait agressé sa fille en au moins cinq occasions distinctes, a dit le procureur Eric Taylor.
Ce dernier réclamait du juge Emile Kruzick une peine d'emprisonnement d'environ trois ans. Mais en imposant une peine moindre à l'accusé, le juge a expliqué que Gower Palmer avait déjà été puni après avoir fait l'objet d'une poursuite civile. Il sera aussi inscrit sur une liste de délinquants sexuels et devra suivre une thérapie.
Bien que la loi interdise normalement d'identifier une victime d'agression sexuelle, Mme Boer souhaitait que la population connaisse son nom. "C'est une bataille que je mène non seulement pour moi-même, mais pour d'autres enfants", a dit cette femme aujourd'hui mariée et mère de trois fillettes pré-adolescentes.
Mme Boer, qui est âgée de 34 ans, a été agressée alors qu'elle avait entre 11 et 14 ans. Plutôt que d'aviser les autorités, les anciens lui ont plutôt dit de ne pas signaler les agressions ni solliciter d'aide extérieure, a-t-elle affirmé. Et selon elle, ils l'auraient aussi forcée à participer à une confrontation avec son père pour lui permettre de se repentir de ses péchés, un processus qu'elle a trouvé traumatisant.
Un porte-parole des Témoins de Jéhovah, Mark Ruge, a contesté les affirmations de Mme Boer selon lesquelles les Témoins ont tenté de régler le problème à l'abri des regards indiscrets d'autorités extérieures, et a assuré que le mouvement respecte la loi en ce qui a trait aux signalements aux services d'aide à l'enfance.
France : Sectes
Assemblée nationale - Question (Francis Hillmeyer) lutte et prévention
JO, 30 août 2005
[Texte intégral]
12ème législature
Question N° : 72556 de M. Hillmeyer Francis ( Union pour la Démocratie Française - Haut-Rhin ) QE
Ministère interrogé : intérieur et aménagement du territoire
Ministère attributaire : intérieur et aménagement du territoire
Question publiée au JO le : 30/08/2005 page : 8084
Rubrique : ésotérisme
Tête d'analyse : sectes
Analyse : lutte et prévention. bilan
Texte de la QUESTION : M. Francis Hillmeyer s'adresse à M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, car il souhaite connaître les chiffres actuels concernant le mouvement sectaire en France. Quelles sont les associations assimilées à des sectes, où interviennent-ils,, quel est l'instrument d'observation du Gouvernement à leur sujet ? Le phénomène est-il en évolution ? Quelles sont les conséquences financières pour les adhérents à ces mouvements ou de manière générale sur l'économie ? Quelles autres informations peut-il apporter à ce sujet ? Il lui demande également si le rapport du parlementaire Alain Gest a été actualisé.
Texte de la REPONSE :
UDF 12 Alsace N
France : Sectes
Jean-Michel Roulet, nouveau président de la Miviludes
AFP, 30 août 2005
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PARIS - Le préfet hors cadre Jean-Michel Roulet, 59 ans, a été nommé président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) à partir du 1er octobre, par un décret du Premier ministre publié mardi au Journal officiel.
M. Roulet était secrétaire général de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN). Il remplace à la tête de la Miviludes Jean-Louis Langlais, parti à la retraite, qui occupait ce poste depuis décembre 2002, date à laquelle la Miviludes a remplacé la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (Mils). Le préfet Roulet a fait l'essentiel de sa carrière au ministère de l'Intérieur, soit à l'administration centrale, soit en préfecture. Il a également occupé le poste de directeur de l'Institut des hautes études de sécurité intérieures (IHESI) et de directeur au Secrétariat général de la Défense nationale, un des services du Premier ministre.
Vatican : Opus Dei
Une grande statue du fondateur de l'Opus Dei à St-Pierre
APIC, 30 août 2005
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Rome, Une statue du fondateur de l'Opus Dei, de près de cinq mètres de hauteur, a été installée mardi 30 août à la basilique St-Pierre. Placée dans une niche Place Sainte Marthe, devant la sacristie de la basilique, elle sera prochainement bénie par le pape Benoît XVI.
La statue de Josemaria Escriva de Balaguer (1902-75), taillée dans un bloc de marbre de Carrare de plusieurs tonnes, a été posée sur le mur extérieur de St-Pierre. Une grue et une plate-forme ont été utilisées pour placer l'imposant monument dans une niche extérieure de la basilique.
Située sur la façade latérale de la basilique, près de celles de Sainte Brigitte de Suède et de Sainte Catherine de Sienne, la statue du fondateur de l'Opus Dei - béatifié en 1992 et canonisé en 2002 par Jean-Paul II - doit être bénie le 14 septembre par le pape lui-même.