Soixante-dix organisations, dont des ONG dites par l'OSCE "tout à fait honorables", parmi lesquelles la Scientologie et les Témoins de Jéhovah, avaient 2 représentants chacune. But officiel : "promouvoir le dialogue et la discussion". La FIH (Fédération Helsinki des Droits de l'homme) y a présenté un rapport accusant des républiques ex-Soviétiques, la Belgique, la France, l'Allemagne et l'Autriche de " violer leurs engagements internationaux en matière de liberté de religion ou de tolérance religieuse ... en ayant pris des mesures pour limiter l'expansion des nouvelles religions jugées dangereuses".
L'intervention du CESNUR (M.Introvigne) a été particulièrement incisive. L'Autriche et la France ont été mentionnées comme ayant des services d'état destinés à restreindre la liberté religieuse.
Dans une vigoureuse intervention, M. Denis Barthélémy, Secrétaire Général de la MILS (Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes) présidée par M. Alain Vivien, mandaté par le Gouvernement Français, a souligné que "en France, état laïque, il n'y a pas de religion officielle, et que, pour y prendre une fonction officielle, on ne jure sur aucun livre sacré". "La liberté de religion est plutôt une liberté collective d'expression et de pratique ... La liberté de croyance est une liberté individuelle ... C'est l'application de la liberté d'opinion qui est une des toutes premières libertés fondamentales", a affirmé M. Barthélémy, ajoutant : "Certaines des pratiques religieuses peuvent avoir été jugées ou considérées comme dangereuses ou répréhensibles". Sa conclusion : "En tant que représentant officiel de la France, je me dois de terminer en rappelant que la France est un pays de liberté religieuse. La France reste ouverte au dialogue avec les religions dans le respect de la séparation des Eglises et de l'état, dans le cadre de ses lois internes, de ses principes fondamentaux (sa propre déclaration des Droits de l'homme et du citoyen), dans le cadre des accords internationaux auxquels elle a souscrit".
Suite à cette intervention, aucun des pays mis en cause n'a plus été accusé de restriction de la liberté religieuse, nous a fait savoir notre collègue de l'association autrichienne GSK, le Dr. German Muller, qui participait au colloque.
L'UNADFI rappelle que si la Constitution de la République Française garantit la liberté de croyance et de religion, celle-ci précise que tout citoyen sans exception est soumis à la loi républicaine quelle que soit la pratique de sa religion.
Vu le rôle central tenu par le CESNUR, nul doute que cette organisation internationale n'ait subi le siège de celui-la.
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