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Lille, le 6 septembre 2002
La Coordination Nationale des Victimes de l'Organisation des Témoins de Jéhovah® communique :Dans l'affaire de la jeune maman " transfusée contre son gré " à Valenciennes
La Coordination Nationale des Victimes de l'Organisation des Témoins de Jéhovah® adresse ses plus vives félicitations au chef de la congrégation locale de la secte, parent de la jeune maman et qui, avec zèle et courage, a décidé avec l'avocat attitré de sa secte de faire de cette affaire une affaire exemplaire.
Pourtant habituellement le précepte " divin typiquement jéhoviste " du refus de transfusion sanguine est d'une application plutôt variable, dans le temps, puisque voici quelques décennies la secte invitait ses adeptes à y recourir, mais aussi dans l'espace selon le lieu d'hospitalisation ou encore l'âge du malade.
Cette affaire démontre en réalité que pour parvenir à ses fins (un modeste pouvoir ou même une promotion dans la hiérarchie de la secte... ?) le petit gourou chef de congrégation locale n'a pas hésité - mais pouvait-il hésiter ? - à mettre en péril la vie même de sa parente, secondé dans cette affaire par un avocat dont il convient de ne pas parler.
On est donc loin dans cette affaire des principes de la loi Kouchner qui exigeait le choix " libre et éclairé " de la patiente manifestement sous influence.
On est donc loin dans cette affaire des principes élémentaires d'humanité puisqu'on y a nié l'existence même d'une jeune maman qui aux critères internes de la secte a le double désavantage, il est vrai, d'être et jeune et une femme.
Mais elle est aujourd'hui guérie et nous lui souhaitons une longue et heureuse vie.