(Source : un témoignage de Gaila Noble - ARIZONA - Traduit de l'anglais
par A.B.)
Vous ne vous souvenez pas probablement de moi, mais moi, je vous connais très bien. Je vous ai rencontré il y a quelque temps lorsque vous êtes entré chez moi, tout souriant avec votre tenue très soignée, vos propos rassurante et la Bible coincée sous le bras. Vous m'avez raconté un tas de belles histoires sur le "paradis sur terre" et annoncé l'imminence d'un nouveau système de valeurs basé sur la vertu. Vous m'avez séduit, je vous ai écouté et laissé parler de votre dignité dans le Christ.
Je vous ai aimé et vous ai consacré la plus grande partie de ma vie, j'ai été loyale et obéissante, sans me douter qu'un jour, je serai en désaccord total avec vos idées. La première fois que je vous ai rencontré et que vous m'avez parlé du paradis, j'étais loin de me douter qu'un jour il me faudrait marcher sur des cadavres : ceux de ma famille que je chérissais pourtant., ceux de mes amis bien aimés et des gens rencontrés au hasard de la vie pour la simple raison qu'ils ne voulaient pas faire partie des témoins de Jéhovah.
Avec vos propos lisses et sans saveur , vos manières feutrées, vous m'avez convaincue que les actes et les personnes qui n'étaient pas en accord avec vous, représentaient le mal. J'étais sûre que les autres églises étaient dans le mal ainsi que leurs disciples. J'étais persuadée que tous les gouvernements, y compris le mien, étaient mauvais et que je n'avais pas à défendre ma patrie.
Je vous ai cru totalement, je vous ai défendu, j'ai eu entièrement confiance en vous sans penser un seul instant que vous seriez capable de me trahir
Je vous ai tant aimé que j'ai fait entrer mes deux enfants chez les témoins de Jéhovah. Je leur ai dit que vous étiez des vrais disciples de Dieu et de Jésus et que vous pouviez leur faire confiance Je les ai formé à croire chaque mot que vous prononciez. Comment pouvais je deviner que vous me retireriez un jour ces enfants, ma propre chair et mon propre sang et que vous les empêcheriez de me voir sous prétexte que je n'étais plus d'accord avec vous ?
Je n'avais jamais remarqué que derrière vos sourires " aimables. ", se dissimulait le venin de la tyrannie Je n'ai jamais soupçonné qu'en vous confiant mon esprit et mon âme et qu'en vous les retirant un jour, vous prendriez mes enfants en otage et qu'en dépit de mes supplications et de mes larmes, ils resteraient de votre côté car ils vous considèrent comme Dieu et non comme de simples humains.
Lorsque je vous ai rencontré, j'étais jeune, et belle et je me laissais facilement impressionner. Je recherchais alors un contact avec Dieu, mon Créateur. Mais, en employant des paroles habiles et en tenant des propos vides de sens, vous avez réussi à me persuader que je n'étais pas une enfant de Dieu et que je devais passer par votre organisation qui me dirait quoi faire et quoi dire. Après des années de manipulation et sous votre joug autoritaire, j'ai fini par accepter la maigre nourriture que vous me proposiez et la recevoir comme la vraie " nourriture spirituelle " émanant du Maître, et cela me rongeait le corps. Je découvris finalement que vous m'aviez volé ma joie, mon amour, ma pitié : tout ceci était remplacé par des formules fondamentalistes, légalistes qui généraient chez moi la peur, la culpabilité et le désir ardent de combler mon coeur affamé.
Quand je vous ai déclaré " J'attends plus que cela", vous m'avez donné une petite tape de la main qui s'est transformée aujourd'hui en poing de fer. Vous n'avez eu de cesse que de me rendre folle, et ceci parce que vous mêmes aviez été rendu fou par les autres qui vous avaient emprisonné par leur terreur dictatoriale. Vous m'aviez convaincue que les paroles des hommes étaient celles de Dieu parce que vous pensiez sincèrement que ceci était vrai. J'étais crédule car vous étiez gentils. Vous vous exprimiez calmement et portiez la Bible sous le bras.
Vous vous prétendiez "libres", mais c'est seulement plus tard, lorsque j'essayai de fuir votre "liberté" que le rideau de fer s'est refermé. J'étais votre prisonnière car vous contrôliez depuis longtemps mon esprit et mes émotions. J'ai pleuré et supplié de me laisser partir et vous m'avez répondu d'une voix ferme et désagréable "pas avant de vous avoir mise à nu", ce que vous avez fait.
Vous m'avez dépouillé de ma dignité, de mon amour propre, de mon honneur et de ma FAMILLE !. Vous avez dit à toute ma famille et à tous mes amis que j'étais une démoniaque, habitée par le mal, une renégate, une perverse et bonne à rien, donc vouée à être détruite par par un Dieu en colère que vous aviez pourtant décrit comme un Dieu d'amour. Ils vous croient toujours et encore parce que leurs yeux sont aveuglés par la promesse d'un "paradis" et ils sont incapables de "voir" l'enfer qui les entoure. Vous brandissez le"paradis" toujours illusoire devant les adeptes crédules, comme une carotte devant le nez d'un lapin, si bien qu'ils sacrifient leur famille, leurs amis, leur carrière, leur formation, leurs espoirs, leurs rêves sur l'autel de la Bible de la Tour De Garde.
Aujourd'hui j'ai mûrie et suis devenue plus réfléchie, mais il est trop tard car ma vie a passé très vite. Je verse des larmes pour ma fille et mes petit-enfants, mais vous les retenez de plus en plus et leur dites que vous êtes leur mère, voilà comment vous agissez !. je vous supplie pour que je puisse retrouver mon honneur et ma dignité, mais vous vous en moquez ! De toute façon, vos paroles ne sont plus ni aimables, ni tranquilles, elles sont devenues calomnieuses, insultantes, haineuses et hostiles. Elles sont prononcées de telle façon, qu'aux yeux des autres, elles apparaissent justes et que moi, je sois perçue comme malfaisante. Vous racontez des mensonges sur moi, mais personne ne s'en rend compte car vous dites tout cela d'une voix suave et tranquille avec la Bible sous le bras.
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