Croyez-vous qu'il soit si facile de mener depuis 12 ans,
croisade sur croisade ! Le risque est grand de s'essouffler et surtout
de lasser ses adhérents par des campagnes outrancières et
d'incessantes sollicitations financières.
Or, telle une manne précieuse, miraculeuse, le
PACS est tombé du ciel !
Tournez, tournez rotatives ! La célèbre
imprimerie " Européenne de Médias " de Chateauneuf
en Thymerais (28170), l'imprimerie de la secte qui édite les bulletins
" FLASH " (Avenir de la Culture) et " Le Nouvel APERÇU
" (Tradition, Famille et Propriété), ainsi que des millions
de mailing de ces 2 associations jumelles, tournent à un train d'enfer.
Car seule, et la première, bien évidemment,
depuis plus de 2 ans, Avenir de la Culture a engagé le combat
contre CUS, CUCS, PIC, PACS :
" Deux ans de campagne ... les adhérents d'Avenir
de la Culture barrent la route " (Flash n° 24, p. 1, Mars
1998)
" L'action d'envergure des Amis d'Avenir de la Culture
contre le PACS... Des sacs entiers de cartes postales de protestation inondent
Matignon... " (Flash n° 26, Septembre
1998)
" 300.000 lettres postées et nous étions
sur le point d'en poster (encore) 70 000 " (Flash
n° 26, p. 2, Septembre 1998)
Sans Avenir de la Culture, le PACS serait passé,
à l'Assemblée Nationale, comme une lettre à la poste.
C'est Avenir de la Culture qui a réveillé
et mobilisé les énergies contre le PACS. C'est grâce
à Avenir de la Culture que la campagne s'est déclenchée
:
la pétition des 13.000 maires de France,
la mobilisation des députés (Christine Boutin),
la sensibilisation des journaux et des associations familiales
: Famille de France, l'UNAF, les Associations Familiales Catholiques,
le manifeste aux Évêques de France, qui ont
fini par se prononcer, encore que " leur déclaration floue et
craintive se borne à des considérations sociologiques et
ne mentionne même pas le nom de Dieu, la loi divine, la loi naturelle
... " (Flash n° 26, p. 2, Septembre 1998)
Mais le miracle inespéré, obtenu par Avenir
de la Culture, c'est la lettre du 13 mars 1998 adressée par
le Président de la République, signée Jacques Chirac,
à Monsieur Luc Berrou, Président d'Avenir de la Culture.
Cette lettre fut évidemment reproduite (en fac-similé) à
la UNE du numéro 25 de la revue Flash de juin 1998. Encore
que " les termes de son [= J. Chirac] soutien sont ambigus et
laissent la porte ouverte à une franche reculade " (Flash
n° 25, p. 1 et 2, juin 1998)
Le Coche et la Mouche
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts Chevaux tiraient un Coche, ...
Une Mouche survient et des Chevaux s'approche
Prétend les animer par son bourdonnement,
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine.
Aussitôt que le Char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ...
La Mouche, en ce commun besoin,
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin
;
Qu'aucun n'aide aux Chevaux à se tirer d'affaire...
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.
Jean de La Fontaine
Deux remarques :
Pour évaluer le résultat financier de la campagne
anti-PACS d'Avenir de la Culture, il suffit de multiplier 300.000
par 250 francs (1).
Le Nouvel Aperçu (n° 25, 1998) ne s'est
pas associé à la campagne d'Avenir de la Culture contre le
PACS. Si le PACS n'a rien à voir avec la Famille, la Tradition et
la Propriété, c'est à ne plus rien comprendre. À
moins que l'on veuille faire croire qu'Avenir de la Culture n'a plus rien
à voir avec TFP et donc qu'Avenir de la Culture n'est pas une secte
!
(1) : Don moyen conseillé par
Avenir de la Culture, à lui envoyer avec la lettre de protestation.