Fédération des Ecoles Steiner en France

La Fédération des Ecoles Rudolf Steiner en France tient à exprimer sa profonde indignation devant les affirmations du rapport de la commission d'enquête parlementaire sur le patrimoine des sectes qui met en cause ses membres.

La Fédération tient à préciser que des établissements pratiquant cette méthode existent en France depuis 1946. Que tous sont ouverts et fonctionnent dans les conditions régulières du droit français et que plusieurs d'entre eux sont en contrat simple ou d'association avec l'Etat. Ils sont soumis de ce fait aux contrôles réguliers des pouvoirs publics et de l'Education Nationale.

Par ailleurs, la méthode pratiquée depuis 80 ans, maintenant dans des centaines d'établissements dans de nombreux pays du monde entier, jouit d'une renommée soulignée par les avis de nombreuses organisations et personnalités mondialement connues et reconnues au nombre desquelles il faut citer en premier lieu l'UNESCO et par le fait que plusieurs Etats européens soutiennent ses activités par des financements conséquents et réguliers : Allemagne, Belgique, Hollande, Pays scandinaves, etc..

La Fédération refuse catégoriquement que le courant de pensée - Anthroposophie - dont les enseignants s'inspirent pour approfondir leur connaissance de l'enfant et qui place au centre de leurs idéaux éducatif le développement et l'apprentissage de la liberté individuelle puisse faire, sans la moindre rigueur, l'objet de mentions non fondées qui voudraient les assimiler à des mouvements sectaires comportant un danger pour leurs élèves.

Elle précise de plus que chaque école fonctionne de façon totalement autonome dans le cadre d'une association indépendante gérée par les parents d'élèves et qu'elle n'a d'autre patrimoine que celui constitué par les moyens d'enseignement rassemblés par des parents désireux de faire usage de la liberté de choix éducatif que leur reconnaît la constitution de la République Française et les grands textes internationaux.

La Fédération des Ecoles Rudolf Steiner a décidé de rechercher et de mettre en oeuvre toutes les voies juridiques appropriées pour donner les suites qui conviennent à ce qu'elle ressent comme de graves calomnies portant préjudice au présent et à l'avenir des élèves, anciens élèves et à leurs familles.

Joseph Micol - Secrétaire Général.

Sectes et scolarité

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