Nobuko Nobuhira est nee le 29 Mai 1927. Elle s'engagea dans la Soka Gakkai en 1956, avec son mari qui dirige une societe de contrats d'electricite a Hakodate. Depuis, elle a successivement tenu les postes cle de Responsable de la Division des Femmes de la Region de Hakodate, de Responsable de la Division des Femmes du Territoire de Hakodate, de Vice Responsable de la Division des Femmes des Quartiers Generaux de Gakkai et de Vice Responsable de la Division des Femmes du Territoire de Hokkaido. Surnommee une "amie shakubuku" et "presidente des elections", elle est une dirigeante des premiers jours de Gakkai et a recu de nombreuses lettres de recommandation et des objets commemoratifs offerts par les Quartiers Generaux de Gakkai.
Residente de Hakodate a Hokkaido, Nobuko Nobuhira etait une dirigeante de poids qui servit pendant sept ans comme Vice Responsable de la Division des Femmes de la Soka Gakkai du Territoire de Hokkaido.Les activites de Nobuhira peuvent tres bien etre appelees l'histoire de la Soka Gakkai de Hokkaido. Elle s'est completement separee de Gakkai, qui a perdu la vue de sa voie originelle de foi, depuis plus de trois ans. Elle avait projete de ne jamais parler de ce sujet tout autant qu'elle vivrait, mais elle s'est heurtee a ses propres sentiments et a fait une declaration sur le comportement ehonte et invraissemblable du President Honoraire Daisaku Ikeda.
Je me suis completement separee de la Soka Gakkai le 5 Mai 1992. Mon mari et moi etions entres dans la Soka Gakkai le 26 Fevrier 1956, a l'epoque du deuxieme President Toda, et de ce jour jusqu'a maintenant, mon long engagement au sein de la Soka Gakkai totalise trente six annees.
Je crois que ma denonciation recente de l'individu nomme Daisaku Ikeda sera le sommet de mes activites pour Gakkai. Je veux simplement dire la verite, de ce que j'avais decide de ne pas parle tant que je vivrais. J'avais pense qu'etant une femme et une mere avec des enfants, c'etait une raison suffisante pour garder ceci verrouille au profond de mon coeur ma vie entiere. Je savais que cette confession blesserait et attristerait mon epoux bien-aime plus que quiconque. Par consequent, je suis restee silencieuse pendant tres longtemps. Puis, je m'eloignai completement de la Soka Gakkai, qui a devie de la voie du Bouddhisme. Cette organisation agressa cependant la Nichiren Shoshu a travers ses publications et ainsi a depasse les bornes. Je ne peux en croire mes yeux. Est-ce la meme organisation en laquelle, pour le bien du Gohonzon, j'avais cru, et dont j'avais vante les activites avec tant de zele?
En outre, j'appris que la Soka Gakkai avait recemment produit le temoignage d'une personne nommee Hiroe Clow, dans lequel elle pretendait que le Grand Patriarche de la Nichiren Shoshu, Nikken Shonin, avait paye une prostituee a Seattle aux Etats-Unis, il y a trente ans. Ces types de rapports sont inimaginables pour un groupe qui s'appelle lui-meme un corps religieux, et il furent si mechants que je voulais detourner les yeux. Que ces allegations soient vraies ou fausses est une question qui est actuellement de la competence des tribunaux, mais les idees suivantes m'arrivaient les unes apres les autres. "Si c'est vrai, alors et Daisaku Ikeda?"," Que ferait-il en ce qui me concerne?"
J'etais tourmentee de savoir si oui ou non je devais reveler au monde la verite sur la Soka Gakkai, voire, la verite sur l'homme connu comme Daisaku Ikeda. Je commencais a penser que je devrais parler de ma propre experience dans la perspective de transmettre la verite a meme un simple membre de Gakkai.
"Suis la loi, non la personne".
J'etais la detentrice de la verite sur le comportement d'Ikeda, comportement qui n'etait pas de beaucoup inferieur a celui d'un animal. La raison pour laquelle je ne l'avais pas simplement raconte jusqu'a present, c'est parce que j'etais restee fidele a ces mots sacres de Nichiren Daishonin. Ces mots signifient que l'on ne doit pas se convertir a une "personne". On se convertit au "Bouddhisme". Par example, Bien que j'avais ete le temoin-receptacle du comportement execrable d'Ikeda, de ses propres mains, j'etais convaincu que je m'etais pas convertie a une personne nommee "Ikeda". Je m'etais convertie au Bouddhisme de Nichiren Daishonin.
Ou peut-etre, j'etais effrayee de devenir la cible des attaques de Gakkai, qui est supposee proteger le Gohonzon a l'exterieur de la Nichiren Shoshu, et redoutais la possibilite d'avoir, en fin de compte, a me separer du Gohonzon lui-meme.
Cependant, la situation a change maintenant. J'ai fini par realiser que cacher la verite ne rend pas service au Gohonzon. Je me suis decidee a parler simplement de ma propre experience avec l'idee que je devais eveiller meme un simple membre de Gakkai a la verite du chemin de la foi.
Avant de parler de mon experience sur la maniere dont je fus traitee par Ikeda, j'aimerais parler un peu du chemin que j'ai suivi aux cotes de Gakkai. Depuis notre engagement dans Gakkai, mon mari et moi avancions a grands pas dans nos activites pour Gakkai, au sacrifice de notre famille, dans le but de propager serieusement le Bouddhisme dans le monde. Au debut, nous nous engageames parce qu'apres avoir donne naissance a mon premier fils, ma sante n'etait pas tres bonne. Mon mari s'en inquietait, et en consequence se rendit a une reunion de discussion de la Soka Gakkai. A cette epoque, Hakodate etait la principale place-forte de Gakkai dans le Hokkaido, en raison de la direction passionnee de son premier Responsable de Chapitre, Yasoutaka Noujou. Mon mari revint de la reunion de discussion et decida de s'engager, en disant, "si ce n'est pas bon, je m'en irai au bout d'un an". Chaque nuit apres que mon enfant s'endormait, moi, aussi, je venerais le Gohonzon tard dans la nuit, aux environs de 1 heure du matin, pour voir ce qui pouvait arriver. Cela arriva en l'espace d'a peine cinq jours. Juste en continuant de venerer le Gohonzon, je guerissais de ma maladie, qui m'avait sans cesse afflige. Depuis, j'ai eu foi au Gohonzon par dessus tout.
Plutot que de donner une vie de famille heureuse a mes enfants, je crois que je les ai rendu anxieux. L'annee suivant mon engagement, naissait mon deuxieme fils, et je me souviens, comme si c'etait hier, le portant avec moi tout en faisant shakubuku. Je faisais shakubuku chaque jour en pensant, 'ou puis-je changer sa couche?' Un vers d'une chanson Gakkai dit, "bombant nos poitrines dans le blizzard...", mais je crois que j'etais la veritable image de cette chanson alors que je marchais dans le froid intense d'Hokkaido en portant mon nourrisson.
Apres que mon fils soit entre a l'ecole, il ecrivit une composition dans laquelle il mentionait notre style de vie. "Moi seul je surveille la maison chaque jour". Son maitre lu la composition et me convoqua a l'ecole. Il me demanda, "Qu'est-ce que vous pouvez bien fabriquer, vous, la mere de cet enfant?" Je n'ai pas souvenir que notre famille ait jamais pris un diner ensemble.
Nous n'avions pas une bonne impression d'Ikeda, qui avait a peine trente ans quand il devint le troisieme president en 1960. Pour etre plus precise, un nombre d'annees apres que nous nous soyons engages, Mr Noujou de Hakodate fut transfere a Sapporo. Une reunion de responsables de Hokkaido eu lieu, et le Chef d'Etat-Major d'alors Ikeda vint de Tokyo pour y participer.
Ikeda, qui n'avait meme pas trente ans a cette epoque, etait allonge sur le cote sur un duvet matelasse, la femme de son aine, Madame Noujou lui massant les pieds. Mon mari observait cela lui-meme, et souvent disait d'Ikeda, "C'est un saligaud impertinent. Il fait ce qu'il veut, juste comme un enfant".
Par consequent, nous n'avions pas une bonne impression de lui, mais nous pensions que la chose la plus importante etait de venerer le Gohonxon, et cela n'avait rien a voir avec qui que ce soit qui pouvait devenir troisieme president. Cependant, je devins une dirigeante, et n'avais pas le choix sauf de rentrer en contact avec Ikeda.
1973 fut une annee que je n'oublierai jamais. En Avril de cette annee, je fus nommee responsable de la Division des Femmes de la Region de Hakodate et fus convoquee a une reunion de responsables au Centre de pratique pour Kosen Rufu du quartier de Shinomashi de Tokyo. Une vingtaine de responsables de tous les coins du pays etaient rassembles, et cette reunion fut la premiere ou je rencontrais Ikeda de tres pres.
Je me tenais tout devant. Chacun notre tour, on nous demanda de nous lever, et quand vint le mien, Ikeda, se renversant dans son fauteuil de maniere arrogante juste quelques metres devant moi, m'adressa la parole. "Ainsi tu es Shinko Shinbei..." (Note: Il prononca son nom en utilisant la prononciation Sino/Japonaise pour les caracteres Chinois.)
Ce fut ses tout premiers mots a mon egard. Mon impression fut, Comme il est fier de lui! A peu pres deux mois plus tard, Ikeda accompli l'impossible envers moi.
En 1971, le Centre de Pratique de Ounuma fut construit dans la region de Hakodate de la Soka Gakkai, sur un grand terrain totalisant vingt-mille tsubo (1 tsubo = 3,95 yard carres) dans le Parc National Ounuma de Hakodate. Nous fimes des preparations pour inviter le President Ikeda. Nous fimes des efforts gigantesques pour construire ce centre, et en Juin 1973, le President vint enfin visiter Ounuma.
Etant responsable de Hakodate, je commencai a faire des preparatifs pour sa visite un ou deux mois en avance en suivant les instructions detaillees du Quartier General de Gakkai. Les instructions du Quartier General concernant les choses aue Ikeda utilisait etaient etonnamment detaillees.
Des intructions me furent donnees sur chaque chose qu'Ikeda utilisait, depuis la taille de son oreiller jusqu'a un futon de soie extremement grand. Les details incluaient des sabots de bois faits en Paulownia de Chine , une cuiller pour manger des cremes glacees, des porte-baguettes en email (cloisonne) et un pot a lait blanc en porcelaine. (Note:cloisonne:de, qui se rapporte a, ou une sorte de decoration emaillee pour laquelle l'email est appliquee en relief apparent [comme de la soudure de fil de fer] sur un fond metallique. [Dictionnaire Collegial de Merriam Webster, Dixieme Edition])
A cette epoque, il n'y avait pas d'eau minerale a Hakodate. Je fis une commande speciale au magasin, et fus finalement capable d'en avoir tout pres de moi. En outre, je fus avertie que les preparatifs etaient top secret, et que toutes les depenses encourues devaient etre payees de ma propre poche. Par la suite, Ikeda passait l'ete ici chaque annee, et chaque fois qu'il le faisait, la responsable de la Division des Femmes payait de ma propre poche tous les preparatifs. Je ne peux meme pas imaginer maintenant le montant total de mes depenses.
Lorsqu'Ikeda vint a Ounuma la premiere fois le 25 Juin, il s'adressa a moi, en disant, "Oh, cela fait un bail. Je suis finalement venu. On m'a dit que tu as construit tout ca". Puis il dit a tout le monde autour, "C'est une personne magnifique, alors prenez bien soin d'elle". Ces jours la furent une periode pendant laquelle la venue d'Ikeda etait applaudie avec joie, de sorte que les membres du centre de pratique Gakkai de Hakodate etaient ravis.
J'entrepris toute seule la tache d'etre la gardienne d'Ikeda au batiment principal du Centre de Pratique Ounuma. Le deuxieme etage du batiment principal contient une salle de bains, une chambre et un bureau, tous de bois de cypres et tous pour l'utilisation exclusive d'Ikeda. Le deuxieme etage est interdit a tout le monde sauf ceux concernes par sa gestion. Toutes les pieces sont de style Japonais.
C'etait le soir du 27 Juin, le troisieme jour depuis l'arrivee du groupe Ikeda a Ounuma. A 9 heures du soir, j'allais au deuxieme etage pour installer le futon d'Ikeda. Lorsque je l'eu fait, Ikeda, qui n'avait pas ete present les premier et deuxieme jours au moment ou j'etalais son futon, etait retourne de son bureau et etait en train d'ecrire quelque chose. Je dis, "Excusez-moi pour mon intrusion", et m'appretais a fermer les portes coulissantes en papier separant le bureau de la chambre. Ikeda dit alors, "laisse les ouvertes".
Je me detournais d'Ikeda, etendais vivement le futon et commencais a agencer les draps. Puis cela arriva. Soudain Ikeda me saisi par derriere. Puis il retira ses mains de mes epaules et tira a la fois resolument sur mon col et les bretelles de ma combinaison. Puisque c'etait l'ete, j'etais legerement vetue pour qu'il me soit plus facile de vaquer a mes occupations, de sorte que mes vetements n'offrerent aucune resistance. Mes bouttons sauterent et s'envolerent ici et la. Les mots d'Ikeda, emis dans un souffle haletant, "Je vois que tu portes un simple jeu de sous-vetements", resonne dans mes oreilles.
Ikeda pelotait mon corps nu par derriere, et puis me fit tomber avec une grande force. Mes vetements etaient dechires et j'etais incapable de crier. Alors Ikeda me penetra par derriere. Etre etendue face au sol provoqua une asphyxie, et je perdis connaissance.
Combien de temps s'etait ecoule? Bien que je fus face au sol lorsque je perdis connaissance, je me retrouvais allongee sur le dos quand je revins a moi, face au plafond. En un instant je rassemblai les vetements eparpilles autour de moi et commencais a m'enfuir. A cet instant, Ikeda attrapa ma cheville gauche et dit, "restons au lit un petit moment". Puisqu'il avait saisi ma cheville au moment ou je m'enfuyais, je cognais mon genou fortement contre le seuil. Je tirai desesperement pour me liberer, et apres avoir degringole en vitesse jusqu'au premier etage, je me precipitai dans les toilettes des femmes. Alors, je calmais mon coeur qui battait tres fort et enlevai a maintes reprises les secretions de la partie basse de mon corps en les essuyant. Bien que ma peau devint rouge, je continuais a essuyer pour enlever les secretions. De plus, a ce moment de la nuit, le bain exterieur etait ferme, de sorte que je ne pu me baigner.
Je pleurai en m'etendant sur mon futon, reflechissant, comment avais-je pu baisser ma garde? Me sentant completement malheureuse, je pleurai jusqu'au lendemain matin, incapable de fermer l'oeil de la nuit. Et pourtant, je fus etonnee des mots proferes par Ikeda le matin suivant. Il me repera et declara calmement, "As-tu bien dormi cette nuit? Tes yeux sont un peu rouges?" Je restai de plomb. Quel type de personne est-il? Absolument pas un etre humain. C'est ce que j'ai pense. Puis je decidai que je ne devais jamais parler de cela pendant toute ma vie. Je resterais silencieuse.
Par la suite, Ikeda m'appelait "Numero Deux" (note:"ni-gou", ayant egalement la deuxieme signification de "maitresse" ou"concubine") Il n'hesitait pas a m'appeler ainsi en public. Je suppose que le trait caracteristique d'Ikeda etait de se moquer des femmes qu'il traitait comme des objets. Lorsqu'Ikeda venait a Ounuma, il etait accompagne par differentes femmes, aucune d'entre elles n'etant sa femme, Kaneko. Au debut des annees 70, il venait avec des jeunes femmes du Dept. des Affaires Generales, et il etait souvent accompagne par Tokiko Tada (ancien membre du Senat), decrite par les hebdomadaires comme l'amante d'Ikeda. Ikeda appelait Tada en disant, "Tokiko, Tokiko", et de cette maniere quiconque pouvait comprendre que ce n'etait pas une relation ordinaire.
A la suite du premier incident, j'evitais Ikeda autant que possible. Toutefois, un autre cauchemar se produisit dix annees plus tard, en Aout 1983. Ounuma plaisait beacoup a Ikeda, et il y passait l'ete presque chaque annee. Cela se passe en Aout de cette annee la, alors que je nettoyais moi-meme le salon de the, appele "Royal", sur le sol du Centre de Pratique d'Ounuma. Le salon de the "Royal" est un batiment prefabrique et se trouve a environ cinq minutes de marche du batiment principal, ou reside Ikeda. Comme j'etais responsable de Hakodate, j'avais aussi en charge le salon de the, donc chaque matin vers 7:30, je nettoyais les tables et preparais le lieu pour la journee.
L'ete a Ounuma, le brouillard monte du marais (note:"Ounuma" signifie "grang marais"), et durant les premieres heures de la matinee, vous ne pouvez voir a plus de quelques metres devant vous. En d'autres termes, Royal est une salon de the completement isole dans le brouillard matinal. Tot le matin, aucune ame a la ronde, je nettoyais les tables le dos a la porte, quand soudain quelqu'un me saisit par derriere. Un bras puissant, poilu. A cet instant je pensai, "Oh, c'est Ikeda", il me fit un croche-pied et me poussa a terre. En tombant, ma poitrine heurta durement la table et je perdis ma respiration. Je ne desire pas me rappeler ce qui se passa ensuite. Ce fut exactement comme la premiere fois...Il me poussa a terre de par derriere et souleva ma jupe.De crainte, je ne prononcai un seul mot. Je me debattis et mon corps devint couvert de blessures. Du fait des blessures que je recues a ce moment, je rendis visite a un docteur plus tard, et j'ai encore en ma possession le certificat medical du docteur. Vingt ou trente minutes s'ecoulerent, je ne sais plus. Peut-etre qu'ayant le presentiment que quelqu'un venait, Ikeda se detacha de moi. Tout en fuyant desesperement, je me retournai. En ramassant ce qui semblait etre un tricot, Ikeda me regarda. "Je suis venu pour voir le visage de "Numero Deux", ricanna t-il en grimacant. L'expression de son visage a ce moment la, hante encore mon esprit.
Comme avec les autres femmes, Ikeda envoyait des cadeaux et des poemes chez Nobuhira lorsque c'etait possible. En 1988, Nobuhira recu la recompense de Service Distinguee pour Kosen Rufu, et en 1991, elle recu la medaille d'or, ce qui pourrait etre appelee le plus grand honneur de Gakkai.
Le matin du 16 Aout 1991, je fus a nouveau l'objet d'un "acte de violence" d'Ikeda. Encore, je prefererais ne pas me le rappeler. Quelque soit la personne que cet individu ait deja piege, il la piegera autant de fois que possible. Alors que je marchais dans la brume matinale dans une partie du Centre de Pratique d'Ounuma vers 7:30 heures, je fus attaquee encore une fois. Cette fois aussi, mes vetements furent dechires en lambeaux.
Avec cet assaut, comme on pouvait s'y attendre, mon coeur se deconecta completement de Gakkai. J'entendis plus tard que ce jour la, a la session radio de calisthenie de 9:30 heures, Ikeda demanda a chacun, "Comment va Numero Deux?" Bien entendu, on ne pouvait me trouver nulle part. On me dit que quelqu'un repondit, "je ne l'ai pas encore vu", et Ikeda de repondre, "Oh. Je l'ai envoye chez elle tot". Il etait naturel que les dirigeants du Hokkaido pensent sincerement que j'etais "La numero deux" d'Ikeda".
En Novembre 1991, lorsque Gakkai fut excommunie de la Nichiren Shoshu, je pensai, "L'inevitable est arrive". La Soka Gakkai est devenue une organisation qui roule follement plein pot que pour zaimu et les elections. Il ne porte memepas la plus legere ressemblance avec une institution religieuse.
J'ai exerce un recours aupres d'Ikeda a propos de la triste condition des membres de la base de Gakkai, qui ne sont meme pas capable de payer leurs factures d'electricite, et je lui avais proposer de faire cesser zaimu. Bien qu'Ikeda ait dit, "Ok. Nous mettrons une fin a zaimu cette annee", il n'a pas ete fidele a sa promesse.
Le dix Mai 1992, j'expediai une lettre de 21 pages a Ikeda. Dans cette lettre, j'ecrivis tout. Zaimu, elections, et le comportement ehonte qu'Ikeda lui-meme avait auparavant perpetre a mon endroit. Je tins Ikeda responsable pour tout. Pourtant, la reponse fut juste comme je m'y attendais. Le 13 Mai, Je recu soudain un appel telephonique du dirigeant en titre de la Soka Gakkai a Hokkaido, Kouzou Takama, me convoquant a lui. Lorsque mon mari et moi nous rendimes a la convocation le jour suivant, on me dit vertement, "Donnez nous une lette de demission. Toute raison sera vien venue".
C'etait clair que c'etait la reponse d'Ikeda a ma lettre. Je refusai. Le jour suivant, a 12:30, nous recumes un appel telephonique. Cette fois on me dit unilateralement, "vous etes viree". C'est la maniere avec laquelle je fus informee de la fin de mes activites dans Gakkai. Mes trente six annees d'engagement au sein des activites de Gakkai prenaient fin d'une maniere extremement peu satisfaisante.
Comme on peut s'y attendre, j'etais ecoeuree de la facon par laquelle Gakkai nous traitait ensuite. Et bien voila, une semaine apres que je sois renvoyee, ils inventerent une histoire au sujet d'un emprunt d'argent, et porterent plainte contre nous. Puis ils firent circuler le mensonge chez des membres de Gakkai en disant, "Mme Nobuhira a prits ses distances avec Gakkai car elle a des dettes enormes".
J'etais completement scandalisee. Si ce n'etait pas pour ces mensonges, ils n'auraient eu aucune raison justifiant ma demission.
Telle est la Soka Gakkai, a qui mon mari et moi devouerent nos vies entieres.
J'ai pris la decision de faire connaitre le veritable visage d'Ikeda. Avec ces sentiments, Je revelai a mon mari ce qui, pour une femme, est la plus grande honte, et dont je n'avais pu parler jusqu'a maintenant. Penser que c'est pour la gloire du Gohonzon, j'ai simplement declare la verite. Heureusement, mon mari accepte et comprend mes sentiments. Pour l'avenir,je compte faire citer Ikeda en justice pour le comportement qu'il eut a mon egard et je le confronter face a face pendant le proces.
Je vais absolument trainer Ikeda en justice, et faire connaitre la verite a tous dans la nation. Pour la raison que c'est la seule facon pour moi de payer ma dette de gratitude envers le Gohonzon. La bataille ne fait que commencer.
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