Selon des documents top secret que nous avons obtenus, une femme, procureur general du Departement de la Justice de l'Etat de Californie, participa a une reunion de complot sur la maniere d'eliminer l'adversaire religieux (Le Temple de la Nichiren Shoshu) de la Soka Gakkai. Il existe une forte probalite pour que les activites de la SGI en rapport avec cette femme, qui par sa fonction, est chargee de faire respecter la Loi, et par consequent, impliquant le Departement de Justice, puisse degenerer en un scandale international.
Les Quartiers Generaux de la SGI-USA aux Etats-Unis ont leur siege au Centre de Culture Mondiale situe a Santa Monica, dans le canton de Los Angeles, a quelques blocs du quartier prospere du centre ville. Dans la deuxieme quinzaine du mois d'Avril 1991, dans la salle de conference du second etage du batiment, et bien que cela soit une matinee de weekend, sept hommes de tous les coins des Etats-Unis et d'Hawaii se sont rassembles pour participer a une reunion secrete. Tous etaient membres de la SGI et des Japonais, etrangers nationaux.Tous etaient avocats egalement.
La personne qui les convoqua tous ensemble fut l'avocat George Odano.A cette epoque, Odano etait responsable de la supervision de toutes les affaires juridiques de la Soka Gakkai aux Etats-Unis, et etait le chef de la Division Juridique de la SGI-USA. Lorsque la Soka Gakkai avait des ennuis, Odano etait toujours la.
Lors de la reunion, apres avoir introduit chaque personne et apres etre rentre dans le vif du sujet, Odano tendit deux documents a chaque personne. Le titre de l'un de ces documents etait: "Accord sur l'obligation de ne pas divulguer" (En Japonais: Shu-hi-gimu-kyotei)". En d'autres termes, on leur demanda de signer un accord relatif a la non divulgation a quiconque du contenu de la reunion. Selon ce document que notre direction des enquetes eut la possibilite de se procurer, il est ecrit: " Les participants ne doivent pas divulguer (meme aux membres de la Soka Gakkai), ou utiliser quelqu'information que ce soit sans l'accord des membres du bureau de la SGI. Seule la SGI possede tous les droits sur l'ensemble des informations." Ici, le mot "information" fut defini comme signifiant "toute donnee relative aux tactiques concues par la SGI", c'est-a-dire, toute donne materielle ou non materielle, imprimes, bandes magnetiques, disques, fichiers d'adresses, listes d'abonnes aux publications de la SGI, registres financiers, et egalement, planification strategique et principes et theories juridiques. Rien que ca... et pour cela seulement la reunion fut conduite top secret. Chacun des avocats signa l'accord. Apres avoir constate la signature de chaque personne, Odano expliqua alors l'objectif de l'agenda du jour. Il declara: " Le Temple de la Nichiren Shoshu (NST) et le Hokkeko de la Nichiren Shoshu (NSH) entravent les activites de la Soka Gakkai aux Etats-Unis. J'aimerais elaborer avec vous des diverses options legales a notre disposition qui soient de nature a permettre de s'opposer a cette entrave."
Aux Etats-Unis, la Nichiren Shoshu (NS) etait en train d'attaquer la Soka Gakkai (SG). La SGI voulait utiliser la sagesse collective de ses avocats pour resister aux attaques de NS. C'etait le pretendu objectif de la reunion. Malgre tout, comme il sera explique plus loin, ce qui fut reellement elabore fut non pas quelques idees pour s'opposer aux attaques de la NS, mais plutot, rien d'autre qu'une "Plannification Strategique pour eliminer la NS".
Avant de jeter un regard sur les details de la reunion, revoyons les circonstances de sa creation. Peu apres la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Soka Gakkai etendit ses activites aux Etats-Unis. Ensuite, pendant plusieurs annees, ils manifesterent un proselytisme fervent de rue et par la suite annoncerent 300.000 membres. En resultat, les Etats-Unis devinrent le point focal des activites de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda. Gakkai fut responsable de la propagation a l'exterieur du Japon, tandis que les temples de la NS comptaient sur la puissance de gakkai pour les ressources financieres et humaines, et pratiquement pour tout le reste. C'est pour cette raison que l'organisation de Gakkai fut irresistiblement puissante et ils consideraient le temple avec dedain. Un ancien membre de la SGI declara: "Contrairement a la SGI qui possede des chapitres a travers tous les Etats-Unis, la NS n'a que six temples avec au plus deux personnes, le pretre responsable et le pretre assistant pour chaque temple. De plus, la SGI deconseille aux fideles d'aller dans les temples."
En decembre 1990, un incident devait changer tout cela. La Nichiren Shoshu libera Daisaku Ikeda de sa position de Representant General de tous les croyants a cause de son comportement et ses remarques excessifs, et faisant suite a plusieurs autres scandales de Gakkai. Tout a coup, une guerre a grande echelle eclata entre la SG et la NS. Gakkai commenca a attaquer la NS par tout moyen imaginable. A travers tout le Japon, Gakkai commenca a faire des proces tactiques a la NS pour demander la demission du pretre principal de chaque temple. Puis, ils commencerent a harceler les membres de la SG qui abandonnaient la SG pour rejoindre le temple. Le clerge, incapable de rester inactif, publia l'Avertissement de Notification de dissolution en novembre 91, et ensuite, la Notification d'Excommunication.
Aux Etats-Unis aussi, la situation etait complexe. La NS crea une nouvelle organisation laique, la NSH (le Hokkeko de la Nichiren Shoshu). Les membres de ls SGI qui la quittaient, etaient encourages a rejoindre la NSH. La SGI en fut terrifiee. La reunion secrete des avocats expliquee au debut de cet article, eut lieu juste a ce moment la. Le resultat de cette reunion fut lie a la mise en oeuvre d'un plan visant Nikken Abe, le Grand Patriarche de la Nichiren Shishu, au moyen de "l'Incident de Seattle".
Nos reporters d'enquete ont obtenu une preuve documentaire qui etablit le schema general de cette reunion top secret. Elle revele la nature intrigante de la Soka Gakkai qui va jusqu'a mobiliser ses avocats pour attaquer "l'ennemi" sous tous les angles, et pour tisser une trame utilisant l'autorite du Departement de la Justice tout en mettant leurs plans a jour. Et comme cela ne suffisait pas, non seulement les enregistrements montrent les plans diaboliques de la Soka Gakkai pour infiltrer le Departement de la Justice, mais egalement l'eventualite d'impliquer le Departement de la Justice dans un grave scandale international.
Les sept avocats utiliserent leur connaissance de la loi et plancherent sur plusieurs idees "d' attaque de la Nichiren Shoshu." (Ce qui suit, reorganise' par les membres de notre bureau editorial, est base' sur la teneur des discussions qui eurent lieu.)
1) Est-ce que la SGI peut recuperer les proprietes et batiments qu'elle donna a la NS? Aux Etats-Unis, Il existe plusieurs cas ou la SGI donna des proprietes et des batiments au temple. Y-at'il des moyens legaux pouvant etre utilises pour les recuperer? Peuvent-ils poursuivre la NS en justice et plaider que la NS les a obtenu de la SGI par la menace? Ce furent un echantillon des possibilites qu'ils envisagerent.
2) La SGI peut-elle poursuivre les pretres en justice sous le pretexte de la mise en cause de leurs visas d'immigration? Sous ce pretexte, peuvent-ils empecher une future extension de leurs visas ou leur rendre impossible l'obtention d'un statut de residence permanente, et ainsi, rendre possible leur expulsion des Etats-Unis? Et, la SGI peut-elle empecher les pretres d'entrer a nouveau aux Etats-Unis? Au Bresil, il y eu un precedent ou un pretre,qui ne desirait pas suivre les choix de sa tutelle administrative, le directeur general de la SGI-Bresil, fut contraint de retourner au Japon, lorsque sa tutelle refusa de presenter des documents a l'immigration pour une extension du visa du pretre.
3) Y-a-t'il un moyen d'arreter les transferts de fonds de la NS du Japon a la NS aux Etats-Unis? Les temples Americains sont capables de joindre les deux bouts avec les fonds recus des membres du temple et les fonds recus de la NS du Japon. Cette tactique consistait a couper le lien d'apprvisionnement.
4) Existe-t'il un moyen quelconque pour interdire l'utilisation du nom "Nichiren Shoshu" aux membres du Hokkeko? A cette epoque, la SGI utilisait le nom "Nichiren Shoshu Academy". Avec la creation du Hokkeko de la Nichiren Shoshu, ils pourraient utiliser le meme nom. Y-a-t'il un moyen de rendre impossible les activites du Hokkeko en les empechant d'utiliser le meme nom sous un pretexte legal quelconque? Ils discuterent aussi si oui ou non ils pouvaient empecher les activites de publication de la Nichiren Shoshu et frapper un grand coup en deposant le nom de la Nichiren Shoshu comme marque commerciale de la SGI. Ils discuterent serieusement aussi de la publication d'un magazine intitule "Histoire de la nichiren Shoshu" pour l'enregistrer ainsi que son abreviation, NSH, dans le but de creer le trouble dans la NS.
5) Y-a-t'il un moyen d'obtenir la revocation du statut d'exemption fiscale du temple? Aux Etats-Unis, la NST a un statut d'exemption fiscale, comme organisation religieuse a but non lucratif. Pour obtenir ce statut, il est necessaire de satisfaire un processus de certification severe aupres du Service des Revenus Internes (IRS). Par exemple, ils durent confirmer ne pas avoir d'activite politique, ne pas gerer d'entreprise commerciale, la transparance de leurs comptabilite, et la separation des interets prives de ceux de l'organisation. La SGI visait la revocation du statut d'exemption fiscale de la NST par la decouverte et la denonciation de tout temple en violation des decrets de l'IRS. Ils envisagerent aussi d'attaquer la NST au moyen d'une enquete sur les declarations fiscales individuelles des pretres.
6) La SGI peut-elle utiliser l'autorite de George Williams, directeur general de la SGI et directeur de la NST, pour verifier les comptes de la NST? Pour attaquer un ennemi, ils avaient besoin de rassembler des informations internes. Bien que la SGI fut separee de la NST, les membres de la SGI restaient directeurs de la NST jusqu'au terme de la periode se terminant au prochain changement des membres du bureau. Ils utiliseraient ce temps la pour affirmer leur autorite au sens complet du mot, pour verifier toute la documentation et obtenir des informations. Par la meme occasion, ils considererent la possibilite d'enqueter sur les pretres individuellement. Ils enqueteraient pour savoir comment les pretres utilisent leur argent et leurs biens personnels, dans le but de les depouiller de leur statut d'exemption fiscale. Ils considererent faire une enquete sur la maniere dont les pretres utilisaient leurs cartes de credit et les montants des transactions par cheque. Des doutes subsistaient sur la legalite des methodes qu'ils proposaient.
7) Y-a-t'il un moyen de mettre un coup d'arret aux critiques de la SGI par la NST? Comprenez: les critiques du dirigeant de Gakkai. Plus concretement, ils envisagerent d'aller en justice pour diffamation.
8) Y-a-t'il un moyen quelconque pour porter plainte pour raison de violation des arretes des agences gouvernementales? Le temple fait cadeau aux croyants d'un papier special appele "Gohifu" (qui, croient-ils, gueri des maladies et protege l'individu). Ne serait-ce pas en violation des ordonnances de la FDA? Sont-ils en infraction en ce qui concerne les ordonnances relatives a l'utilisation des terrains, des methodes de construction, des normes de l'environnement et de la pollution par le bruit? Font-ils de la discrimination lors des recrutements? Les ceremonies de mariage, sont-elles realisees sans licence?
Les juristes envisagerent plusieurs possibilites pour porter plainte contre la NST. Parmi les nombreux cas qu'ils discuterent, se trouve egalement celui-ci. Ils considererent la posibilite d'acheter du terrain pour contruire une maison contigue a un temple a l'interieur duquel des communications sans fil etaient utilisees. Les signaux electroniques interfereraient avec les receptions radio et television, ce qui permettrait a la SGI de deposer plaint. Ils se demanderent si ils pourraient faire des proces pour empechement de dormir et viol de propriete. Leurs idees feraient la honte d'un speculateur immobilier.
Les juristes, continuant leur reunion, abordaient des points de discussion subtils ornes de termes juridiques balayant la salle, lorsqu'une femme, en retard, penetra dans la piece. C'etait a peu pres midi. Mr Odano, presidant la seance, l'interpella: "Ah, Linda est arrivee. Tu arrives juste au bon moment. Etudions la possibilite de pouvoir, oui ou non, contraindre le Temple de la Nichiren Shoshu a se dissoudre. On attend ton opinion, s'agissant de savoir si nous pouvons utiliser l'autorite de l'Avocat General."
Linda Johnson, la huitieme participante de la reunion secrete, travaillait au Departement de la Justice de l'Etat de Californie (au bureau de l'Avocat General), et dirigeait plus de dix assistants, en tant qu'Avocat General pour l'Etat de Californie. Elle joigna la SGI en 1976 alors qu'elle etait etudiante en droit en Californie du Sud, et entra au Departement de la Justice de l'Etat de Californie en 1978. Elle etait l'unique femme et l'unique procureur du gouvernement qui assistait a la reunion subversive.
Odano posa la question: Peut-tu verifier si il est possible de contraindre le Temple de la Nichiren Shoshu a se demettre?" Elle repondit sur le champ (paraphrase'): "Bien sur. OK. Pour quand est-ce necessaire?"
Le Bureau de l'Avocat General ou elle travaille detient une autorite absolue sur les organisations religieuses. Toutes les organisations religieuses doivent fournir a son bureau des rapports annuels et des etats financiers. Si il y a quoi que ce soit d'illegal concernant leurs activites, c'est son devoir et son travail de les poursuivre, et c'est le role du Bureau de l'Avocat General de rechercher la dissolution des corporations religieuses.
C'etait cette Linda Johnson, qui etait employee au departement detenant l'autorite absolue sur les corporations religieuses, qui acceptait complaisament de satisfaire a la demande de recherche d'Odano. Encore plus grave, elle signa "le Protocole d'Accord sur l'Obligation de Confidentialite" avec grace.
Lorsque la discussion entre les juristes et le procureur prit fin, Odano donna a chaque participant une copie de la proposition qu'il avait discutee plus tot. Il donna l'ordre a chacun de faire des recherches et de proposer un rapport pour la fin du mois, sur les lois en vigueur et les precedents, et sur la faisabilite de mettre en oeuvre des actions legales visant a condamner le Temple de la Nichiren Shoshu a se dissoudre. Sur ce, ils leverent la seance et allerent dejeuner.
En l'espace de quelques jours, les juristes avaient prepare leurs rapports et les avaient rassemble' en un seul lieu. Le procureur, Linda Johnson, avait egalement prepare' un rapport long de plus de dix pages. Le rapport de Johnson, que nous avons obtenu, declare: "Sur les fondements du Bureau de l'Avocat General de l'Etat de Californie, s'agissant de determiner s'il est possible de contraidre le Temple de la Nichiren Shoshu et le Hokkeko de la Nichiren Shoshu a se dissoudre" elle avait recherche les lois applicables et les precedents. Le procureur Linda Johnson avait conclu son rapport comme suit (paraphrase'): Sur les fondements du Bureau de l'Avocat General, la recherche d'une dissolution est un cas exceptionnel. En consequence, je ne sais pas s'il est possible d'ordonner la dissolution du Temple de la Nichiren Shoshu. A partir d'une autre espece, il existe un precedent ou la dissolution fur decidee sur la base d'une petition des membres et des actionnaires. S'il existe une action illegitime des pretres consistant a se payer des hauts salaires de maniere inhabituelle, alors ils peuvent faire l'objet d'une poursuite. Des actions contre les membres de la SGI se traduisant par l'empechement de les laisser penetrer dans un temple peuvent egalement etre reputees actions illegitimes." En d'autres termes, la recherche d'une dissolution a travers le bureau de l'Avocat General serait quelque peu delicate. Toutefois, si la poursuite venait du sein de la Nichiren Shoshu, la dissolution serait possible.
Les rapports des juristes, y compris celui de Linda Johnson, furent groupes en un unique rapport (ecrit en Japonais) par Akio Ohtsuka, l'un des avocats ayant participe a la reunion secrete. Le rapport d'Ohtsuka faisait plusieurs propositions. Parmi elles, pourtant, nous en avons note une. Son titre etait: "9. Enquete sur la vie privee des pretres." Elle continuait: " En Amerique, les scandales impliquant des personnages religieux sont specialement devastateurs...(omission) Si nous pouvons faire etat de ce type d'information, cela nous serait tres profitable." Il se referait au scandale sexuel de 1987 impliquant Jim Baker, l'evangeliste de la TV et une prostituee. Il continuait: " Deux ans auparavant, lors de l'incident Baker, fonde sur la decouverte d'evasion fiscale et un scandale sexuel, Baker, qui jusque la avait ete un evangeliste tres populaire, fut matraque' par les medias et finalement, perdit tout ce qu'il avait." Gardons bien a l'esprit que ce rapport fut ecrit plus d'un an avant la "propagande sur l'incident de Seattle" qui fit l'objet d'une campagne de publicite dans les journeaux de Gakkai, le Soka Shimpo et le Seiko Shimbun (Aux Etats-Unis, le World Tribune)
Plus tard, un scandale sexuel eclata, mais c'etait presque comme si les avocats de Gakkai et le procureur du gouvernement avaient donne notification a titre d'avertissement, que ensemble, ils avaient abouti a la conclusion qu'un scandale sexuel leur serait "benefique". D'abord, il y eut le complot; puis tout comme ils l'avaient planifie, un scandale fit l'objet d'une campagne de publicite.
Puis, le rapport d'Ohtsuka poursuit tout a fait clairement: "Nous pensons que nous pouvons enqueter secretement sur cette affaire si nous utilisons les services d'une agence d'investigation privee. Il y a une agence d'investigation privee souvent utilisee par les avocats sous le nom de J (le nom reel figure dans le rapport) que nous pouvons recruter pour enqueter sur cette affaire pendant environ dix a douze jours, et qui facture de six a huit cent dollars (par jour) pour chaque enqueteur. Une enquete privee (des pretres) peut etre realisee sur les fondements d'information publique...(omission) et il n'est pas necessaire de se preoccuper du fait que la personne sur laquelle nous enquetons, en devienne consciente. Si des informations interessantes sont obtenues, alors nous pouvons UTILISER D'AUTRES METHODES pour enqueter plus avant." (Note: Majuscules rajoutees)
En d'autres termes, apres avoir enquete et obtenu des informations telles que l'adresse, le compte bancaire, le type du vehicule, la propriete, etc..., ensuite ils utiliseront "d'autres methodes". Meme si c'est pour la cause de Daisaku Ikeda et de la Soka Gakkai, est-ce que ces avocats ne s'autoriseront pas a faire un entorse a la loi?
Autre probleme que celui du procureur publique, Linda Johnson. L'objet de son enquete etait: "Nous est-t'il possible d'utiliser l'autorite de l'Avocat General pour contraindre le Temple de la Nichiren Shoshu a se dissoudre?" En fait, Johnson, pour enqueter sur ce sujet, utilisa le materiel de la bibliotheque du Departement de la justice, la machine a traitement de texte de son bureau pour rediger son rapport, puis le fax du bureau pour transmettre son rapport au juriste Ohtsuka. Meme plus, elle utilisa le papier a entete de l'Avocat General pour transmettre son rapport par fax. Ceci equivaut a une cooperation entiere du Departement de la Justice avec la demande d'enquete formulee par la Soka Gakkai.
L'avocat procureur Johnson, au moment de reconnaitre sa participation reelle dans cette affaire, et le proces entre la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu aux Etats-Unis, donna cette explication. Elle declara (paraphrase'): "J'ai redige mes rapports en dehors des heures de bureau. Je l'ai fait par bienfaisance envers mes amis." (Tire' de la deposition sous forme de declaration du rapport d'enquete) Pourtant, sans tenir compte de la valeur de sa pretention selon laquelle elle le fit en dehors des heures de bureau, plus qu'un melange des genres entre les affaires personnelles d'un cote et des preoccupations publiques de l'autre, c'est une declaration de comportement qui donne la chair de poule, s'agissant d'un procureur publique en activite', dont la tache est de servir le bien publique, mais qui participe en meme temps a une reunion subversive ayant pour objet d'attaquer une organisation qui est l'ennemi de celle de ses devotions, et qui par dessus tout, utilise son bureau a cet effet.
Nous cherchames a entretenir le procureur Johnson. Nous lui demandames: " Vous, en tant qu'avocat du ministere publique, qui cherche l'equite' pour le bien public, et qui detient une immense autorite', comment avez-vous pu participer a une reunion subversive destinee a attaquer une organisation religieuse specifique?" Elle repliqua (paraphrase'): "j'ai prete' mon concours en tant que citoyenne privee, qui a le droit de liberte' de religion, c'est tout. De plus, le travail (de dissoudre la Nichiren Shoshu) que l'on me demanda, n'etait pas realisable apres tout. De sorte que l'on ne peut pas parler d'attaque'." C'est tout ce qu'elle avait a dire en nous parlant a travers sa porte d'entree entrebaillee. Puis, elle ferma la porte, alla dans son garage, monta dans son van et partit.
Un specialiste du droit Americain ne pu cacher son etonnement en entendant les remarques de Johnson. "Non seulement les actes de l'avocat du ministere publique Johnson s'ecartent de la position de neutralite d'un agent publique, de plus, elle commit un mefait. Si elle a recu une remuneration pour ses actes, cela peut etre un cas ou elle peut faire l'objet d'une enquete et etre poursuivie pour acceptation de pot-de-vin. Aux Etats-Unis, chaque etat dispose d'une autorite equivalente a celle du gouvernement national. Ce n'est pas une petite affaire, lorsqu'un avocat publique, qui se trouve au coeur du Departement de la Justice, prend des mesures pour eliminer une organisation specifique."
L'avocat procureur Johnson declara que la reunion secrete fut (paraphrase') "une sorte de brainstorming, et qu'il (notre plan) n'etait pas realisable." (d'apres la declaration en forme de deposition du rapport d'enquete mentionne plus haut) Pourtant, selon un specialiste du droit Americain, "le bureau d'un avocat general ou elle officie dispose de l'autorite de vie ou de mort sur les organisations religieuses. Cela ne devrait pas etre simplement considere' comme un petit exercice de logique. c'est une violation grave de la liberte' d'exercice de la foi religieuse."
Dans la meme serie, nous avons deja publie sur l'utilisation des tribunaux et du systeme legale par la Soka Gakkai pour attaquer la Nichiren Shoshu. Au Japon, de maniere identique, il y eu un cas ou un responsable de haut rang de la Soka Gakkai et membre du parlement (ancien membre du Komeito), Takenori Kanzaki, fut implique, lorsqu'il etait avocat du siege, dans une affaire d'ecoutes telephoniques illegales de la residence du president du Parti Communiste. La Soka Gakkai, au Japon et aux Etats-Unis, est capable d'obtenir des avocats du siege qu'ils se conduisent de cette maniere.
L'ancien superieur de l'avocat du siege Johnson, l'Avocat General pour l'Etat de la Californie J.V. DeCamps commenta: "Je suis un membre de la foi catholique. Meme si on travaille au Bureau de l'Avocat General, aller a l'eglise, ou devenir un directeur d'une organisation de membres d'une eglise, ce n'est pas interdit. On ne doit simplement pas impliquer son travail. Elle (Johnson) a utilise le bureau pour son rapport. Cela ne peut pas etre autorise'."
En fait, apres la decouverte des actes du procureur Johnson, au sein du Departement de la Justice, elle fur reprimandee et punie. (elle fut retrogradee a son ancienne position) Malgre cela, il semble qu'elle n'ait pas reflechi. Elle declara (paraphrase'): "Je n'utiliserai plus le materiel du bureau a nouveau. Toutefois, si on me le demande, je ferai des enquetes, a titre prive', en dehors des heures de bureau." (tire' du rapport d'enquete sur la declaration en forme de deposition mentionne' plus haut)
La Soka Gakkai (SGI) fit l'eloge du comportement du procureur Johnson. Il fut annonce en 1995, quatre ans apres la reunion subversive qu'elle etait l'une des directrices executives de la "Reunion generale Commemorative d'Echange Japon Amerique de la Division des femmes" de 1996. Le nom du procureur Johnson fut cite juste apres celui de l'epouse du Directeur General de la SGI-USA. En d'autres termes, elle fit ses debut dans la grande ligue.
Le president de cette reunion top secret, l'avocat George Odano, devint le president de la SGI-USA en Juin 1995. On ne peut que conclure que la SGI encourage le comportement deviant de ceux qui ont des offices publiques. Si nous regardons ces personnages, il va sans dire que le president de la SGI (Japon), Daisaku Ikeda n'etait pas, loin de la, etranger a cette reunion subversive qui impliqua un procureur. Et naturellement, la conclusion de la reunion fut rapportee a Ikeda.
Le resultat de cette reunion top secret peut mener aux faits qui se produisirent une annee plus tard lorsque les avocats et les expert-comptables de la SGI, soudainement, firent une descente, photocopieuse en mains, dans les six temples Americains de la Nichiren Shoshu.
(Fin de la premiere partie. A suivre en seconde partie.)
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